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BOUIRA
L�h�pital de M�chedallah, objet de tous les enjeux
Publié dans Le Soir d'Algérie le 27 - 12 - 2005

Alors qu�il devait �tre la fiert� de toute une r�gion, surtout apr�s l�inauguration du service de chirurgie o� des op�rations de chirurgie visc�rale, d�orthop�die et de petite chirurgie sont pratiqu�es quotidiennement depuis le 27 septembre 2004, l�h�pital de M�chedallah, dans la wilaya de Bouira, s�est retrouv� par la force des choses l'objet de tous les enjeux dont les auteurs ne sont pas n�cessairement du secteur. Loin s�en faut.
Un nouveau directeur face aux anciens probl�mes
Les choses ont commenc� il y a de cela un peu plus d�un mois lorsque l�ex-directeur s�est vu signifier sa fin de mission au niveau de cet h�pital. Son successeur, Taleh Makhlouf trouvera, d�s son installation, une atmosph�re des plus tendues tant le d�part de l�ex-directeur �tait contest� par beaucoup de travailleurs. Il faut dire que lors de notre d�placement au niveau de cet �tablissement samedi dernier, la gestion de cet ex-directeur �tait diff�remment appr�ci�e. Cela �tant, l�actuel directeur a, d�s son investiture, essay� de mettre les choses dans leur contexte, � savoir ne pas s�immiscer dans les affaires internes surtout lorsqu�il s�agit de d�cisions prises par la tutelle. Malgr� ses efforts, les choses vont conna�tre des d�veloppements externes. Surtout apr�s la panne survenue au niveau du respirateur d�anesth�sie du bloc op�ratoire le 14 d�cembre. Le samedi d�apr�s, la population, qui a eu vent de cette panne qui a mis � l�arr�t le bloc op�ratoire, a appel� � un sit-in devant le portail de l�h�pital. Le jour m�me, le directeur, ne sachant pas exactement les enjeux v�ritables de cette action, a re�u un groupe de citoyens se proclamant repr�sentants de la population. Celui-ci, apr�s avoir lu la d�claration faite par le comit� citoyen local, a expliqu� � la d�l�gation que toutes les dol�ances contenues dans la d�claration sont du ressort exclusif de la tutelle et que ni le mouvement citoyen ni la population n�ont le droit de s�immiscer dans les affaires internes de l�h�pital pour exiger le d�part ou le retour de tel ou tel responsable ou cadre. Cependant, deux jours plus tard, le comit� citoyen local fera une autre d�claration dans laquelle il exige une enqu�te et menace d�entreprendre des actions muscl�es au cas o� le minist�re de la Sant� n�agirait pas dans les plus brefs d�lais. Et entre autres exigences du comit� citoyen, il est fait �tat de la demande d�annulation de l�arr�t� de d�molition des nouvelles constructions, la confirmation du projet d�extension de l�h�pital, le d�blocage des trois postes OP et des quatre m�decins g�n�ralistes bloqu�s aupr�s de la Fonction publique, et enfin le r�glement du cas du N. C. Kader, qui a exerc� pendant neuf mois sans �tre d�clar� � la S�curit� sociale. Ainsi, au sujet de ces exigences, le directeur, M. Taleh, qui r�fute le terme de sit-in organis� le 17 d�cembre dernier car il n�en �tait pas un, dira : �S�agissant de la d�molition des nouvelles constructions, la tutelle devra se poser la question sur le r�le du conseil d�administration qui avait approuv� ce plan d�action, et pourquoi avoir attendu jusqu�� ce jour pour parler de construction illicite et de d�molition, arr�t� sign� par le secr�taire g�n�ral de l�APC en sa qualit� d�administrateur avant les �lections du 24 novembre dernier.� Concernant les postes bloqu�s par la Fonction publique, notre interlocuteur nous signale avoir luim�me saisi cette institution pour exiger le d�blocage de ces postes, puisque les concours ont eu lieu et la Fonction publique avait approuv� ce concours de recrutement, fait le tri et d�gag� les heureux gagnants. Enfin, et pour le cas du N. C. Kader, le directeur d�clarera : �L�ex-directeur et le surveillant devront assumer cet �tat de fait en recrutant un ouvrier pendant neuf mois sans l�avoir d�clar� � la S�curit� sociale.� Voil� en substance � quoi est confront� le directeur actuel qui nous dira avoir trouv� l�h�pital �surendett� et pour lequel, aujourd�hui, il trouve du mal � donner des march�s par cr�dit. Le cas du respirateur d�anesth�sie pour lequel le fournisseur exige le paiement cash est plus qu��difiant. En effet, d�apr�s le directeur, au niveau du bloc op�ratoire, un autre respirateur d�anesth�sie avait d�j� �t� r�par� (tomb� en panne depuis et abandonn�) par ce fournisseur mais ce dernier n�a pas �t� pay� jusqu�� pr�sent. La semaine derni�re, lorsqu�il avait sollicit� les services de ce fournisseur bas� � Alger, ce dernier a refus� de venir, car une facture de 200 000 DA n��tait toujours pas honor�e. Ce samedi, le directeur avait insist� en lui donnant des garanties qu�il sera r�gl� durant le premier trimestre 2006, pour voir ce fournisseur accepter de venir placer un autre respirateur. Par ailleurs, et puisque l�origine de la panne �tait due au disjoncteur du transformateur qui �tait inadapt�, le directeur s�est retrouv� jusqu�� hier samedi � courir derri�re la Sonelgaz pour lui indiquer un meilleur agent agr�� qui puisse placer un nouveau disjoncteur ad�quat. Et pendant ce temps, le bloc op�ratoire est toujours � l�arr�t.
Il �tait une fois un bloc op�ratoire
Pour ce qui est du bloc op�ratoire, le Dr A�t Ali, qui s'occupe de la chirurgie visc�rale, nous parlera longuement de son histoire. L�histoire d�un bloc op�ratoire pour lequel il avait fait le serment d��tre parmi les premiers � le faire d�marrer. Cela s�est pass� en 2002 lorsqu�il fut transf�r� vers l�h�pital de M�chedallah alors qu�il venait d��tre victime d�un accident de la circulation. Il allait rentrer chez lui � Sidi A�ch alors qu�il travaillait au CHU Mustapha, � Alger, depuis plusieurs ann�es d�j�. A l��poque, il n�y a avait pas de bloc op�ratoire � M�chedallah, mais le Dr A�t Ali avait eu suffisamment de temps pour discuter avec les m�decins qui l�avaient pris en charge et savoir que le bloc op�ratoire existe � l�h�pital mais ce qui manquait, c��tait une �quipe pour le faire d�marrer et quelques am�nagements au niveau des constructions. Le Dr A�t Ali a fait le serment devant ses m�decins de venir l�ouvrir lui-m�me et �tre au service de cet h�pital dont il n�avait pas entendu parler jusqu�� ce jour. Deux ans plus tard, l�ex-directeur ayant pris le taureau par les cornes contactera le Dr A�t Ali et lui rappellera son serment. Il viendra sans h�siter, inspectera la b�tisse et moins de trois mois plus tard apr�s que les derni�res retouches furent effectu�es, le Dr A�t Ali signera son PV d�installation au niveau de l�h�pital de M�chedallah. Et l�aventure commence pour ce docteur qui, avant de lancer le bloc, devait avoir une �quipe capable de l�assister. En effet, pour les op�rations, il lui faudra au moins deux anesth�sistes exp�riment�s pour ne pas dire l�indispensable m�decin r�animateur. Ce dernier inexistant, le Dr A�t Ali fera appel, dans un premier temps, faute d�exp�rience chez les anesth�sistes au niveau de l�h�pital, � une nouvelle recrue venue d�Akbou, et une autre venue de Ha�zer. Le fait est que l�APC avait d�gag� auparavant cinq logements pour ces m�decins sp�cialistes. Apr�s le recrutement de ces deux anesth�sistes et les deux d�j� sur place et gr�ce � l�exp�rience de la premi�re venue d�Akbou, le Dr A�t Ali entamera l�aventure avec la premi�re op�ration r�ussie le 27 septembre 2004. L��v�nement avait �t� f�t� comme il se devait au niveau local et m�me la presse avait fait �cho de cette nouvelle page d�histoire qui s�ouvrait au niveau de l�h�pital de M�chedallah. Depuis cette date, le Dr A�t Ali a eu � op�rer plus de 400 patients venus de diff�rents coins de la wilaya et m�me des autres wilayas comme B�ja�a et Bordj Bou-Arr�ridj. Au mois de janvier 2005, un autre chirurgien orthop�diste, le Dr Ha�chour, avait �t� recrut� et lui aussi, a � son actif plus de 200 op�rations depuis son installation. Au total, les deux chirurgiens totalisent plus de 600 op�rations dans la chirurgie visc�rale, l�orthop�die et la petite chirurgie. Samedi, lors de notre tourn�e dans ce bloc de chirurgie, nous avons jet� un regard dans le registre de dol�ances et nous avons �t� frapp� par la qualit� des hommages rendus par des centaines de personnes anonymes � cette �quipe conduite par les deux chirurgiens, mais aussi, � l��quipe qui les accompagne dans leur travail, les anesth�sistes, les instrumentistes et l�infirmier, ainsi que celle qui est charg�e du suivi du patient et qui s�occupe des pansements, de la m�dication et autres. Le travail effectu� quotidiennement et avec abn�gation et d�vouement par ces m�decins et les param�dicaux qui les accompagnent m�rite plus de consid�ration, mais aussi plus d�attention de la part des pouvoirs publics. �Nous avons besoin d�autres logements afin de recruter d�autres m�decins sp�cialistes indispensables, notamment un gyn�cologue, d�autres chirurgiens, un p�diatre, un interniste, mais aussi loger les autres anesth�sistes qui sont jusqu�� aujourd�hui sans logements�, conclut le Dr A�t Ali.


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