250 entreprises ont �t� ferm�es momentan�ment durant 2005 parce qu�elles n�ont pas respect� la r�glementation environnementale. C�est ce qu�a d�clar� le ministre de l�Environnement et du D�veloppement durable, Cherif Rahmani, hier, lors de la conf�rence de presse, tenue au si�ge de son d�partement pour annoncer le Plan national de gestion des d�chets sp�ciaux (PNAGDES). Un d�cret gouvernemental a �t� sign� et promulgu� r�cemment pour le mettre en place. Avant la fermeture de l�entreprise, qui est le dernier recours, le PNAGDES doit permettre � l�administration fiscale d��tablir l�assiette des taxes �cologiques. Il s�agit de la taxe d�incitation au destockage des d�chets industriels sp�ciaux avec un montant de 10 500 DA/tonne et la taxe d�incitation au destockage des d�chets d�activit�s de soins avec un montant de 24 000 DA/tonne. �A partir de cette ann�e, ces deux taxes seront appliqu�es�, a pr�cis� le ministre. N�anmoins, un moratoire de deux ans est accord� aux d�tenteurs de d�chets sp�ciaux dangereux pour se conformer aux dispositions de la loi. �L�ann�e 2006 sera celle de l��limination des d�chets sp�cifiques et dangereux�, a d�cr�t� Ch�rif Rahmani. Aussi, dans le cadre du programme de soutien � la relance �conomique, l�Etat a mobilis� une enveloppe financi�re pour l��limination des hot spots. Les cahiers des charges ont �t� �labor�s en vue d�appels d�offres qui seront lanc�s incessamment pour la construction des centres techniques d�enfouissement pour les d�chets sp�ciaux ultimes. Il s�agit des d�chets qui ne sont plus susceptibles d��tre trait�s dans les conditions techniques et �conomiques du moment, notamment par l�extraction de la part valorisable ou par r�duction de leur caract�re dangereux et polluant. Les d�chets admis en Centres d�enfouissement technique (CET) sont des d�chets essentiellement solides, min�raux avec un potentiel polluant constitu� de m�taux lourds peu mobilisables. Il y a 1 600 000 tonnes de d�chets stock�s actuellement sur les sites de production qu�il faudra admettre en CET et ce chiffre sera de 3000 000 tonnes sur 30 ans. A ce titre, il a �t� d�cid� qu�entre 2006 et 2007, les quatre usines de production d�amiante en Alg�rie (Meftah, Bordj Bou Arreridj, Zahana et Gu�-de- Constantine) seront compl�tement d�samiant�s. Par ailleurs, pr�s de 1 000 000 de tonnes de d�chets mercuriels sont stock�s au niveau de l�unit� du complexe mercuriel de Azzaba. Des fili�res de traitement des d�chets et de r�habilitation du site ont �t� identifi�es. Concernant le stock de plus de 450 000 tonnes de boues de lixiviation de zinc provenant de l�atelier de mise en solution des grill�s du complexe d��lectrolyse de zinc de Ghazaouet, un site de stockage a �t� aussi retenu. L��limination des polychlorobiph�nyles (PCB) constitue, �galement, une composante sp�cifique du PNAGDES. Il a �t� �valu� que l�exportation des stocks d�huiles et de d�chets de PCB en vue de leur destruction serait la solution la plus viable, radicale et rapide � mettre en �uvre. Pour ce qui est des pesticides p�rim�s, un stock de 2 360 tonnes a �t� �valu� et r�parti sur 500 sites dans 42 wilayas. Les industries g�n�rent 59 000 tonnes par an dont environ 75% sont remis � des collecteurs informels. La consommation nationale d�huiles toutes cat�gories est de 160 000 t/an. Une quantit� consid�r�e comme d�chets � valoriser. 12 000 tonnes de produits pharmaceutiques p�rim�s ont �t� recens�es. Ces produits constituent une nuisance potentielle et permanente pour l�environnement et la sant� publique s�ils ne sont pas g�r�s de fa�on �cologique. 2 610 produits pharmaceutiques ont �t� tri�s par cat�gorie en vue d�incin�ration.