Ils sont jeunes, talentueux, volontaires... et ils repr�sentent surtout la rel�ve. Eux, ce sont les �tudiants de l�Institut national sup�rieur de musique (INSM), qui aujourd�hui, souhaitent avant tout interpeller le pr�sident de la R�publique et attirer les autorit�s concern�es sur le conflit qui paralyse leur avenir. Les �tudiants de l�INSM sont choqu�s par l�indiff�rence affich�e en premier lieu par leur directrice Mme Setti, qui, d�ailleurs, reste injoignable par t�l�phone et de ce fait n�a pas jug� utile de commenter le boycott des examens du premier semestre par ses �tudiants. En second, c�est cette double tutelle, en l�occurrence celle des minist�res de la Culture et celui de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique, et qui, entre deux jets de balle, n�a m�me r�agi au boycottage des examens et notamment au pr�avis de gr�ve d�pos� par l�ensemble des �tudiants de l�institut depuis une semaine d�j�. Il est devenu plus qu��vident que ceux parmi eux qui ont choisi les fili�res li�es au domaine culturel n�ont aucune chance de b�n�ficier d�un dipl�me sanctionnant leurs quatre ann�es d��tudes. A l�image des �tudiants de l�Ecole sup�rieure des Beaux- Arts d�Alger (ESBA) qui sont reconnus � l��tranger et demeurent les brebis d�un syst�me de gestion d�concertant. A noter, au passage, que pour acc�der � l�ESBA ou encore � l�INSM, en plus du baccalaur�at, les �tudiants sont tenus de passer un concours. Pour tous ces �tudiants dont l�avenir demeure incertain, il est clair que la seule tutelle habilit�e � attester de leur formation n�est autre que le minist�re de l�Enseignement sup�rieur et de la Recherche scientifique. Sam H. [email protected]