En application des dispositions r�glementaires et l�gislatives fixant les conditions de cr�ation, d�ouverture et de contr�le des �tablissements d��ducation et d�enseignement priv�s, les pouvoirs publics viennent de proc�der � l�application du d�cret 04/90 du 24 mars 2004 portant conditions d�ouverture des �coles priv�es en fermant 42 �coles. Ainsi, sur les 75 �tablissements priv�s qui s�y sont conform�s et qui exercent en toute l�galit� � travers le territoire national, un certain nombre de ceux-ci ont persist� � ignorer la loi. Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - En effet, depuis la publication du premier texte r�glementaire relatif aux conditions d�ouverture d��coles priv�es par d�cret 04/90, jusqu�� la publication de la loi y aff�rente 05/18 du 31 d�cembre 2005, le d�partement de Benbouzid n�a pas cess� d�appeler au respect de la loi. Ainsi, malgr� les diff�rentes mises en garde sur l�obligation de mise en conformit� avec les textes en question et ce, au cours des multiples rencontres d�information organis�es � cet effet, nombre de responsables n�ont pas daign� prendre au s�rieux la menace de fermeture des �tablissements r�calcitrants. Aussi, dans un souci de garantir � chaque �l�ve le droit � l��ducation conform�ment � la Constitution, le ministre de l�Education, qui tient � rassurer tous les parents d��l�ves des �coles priv�es touch�es par la suspension, rappelle dans un communiqu� dont une opie a �t� transmise � notre r�daction que toutes les dispositions administratives et p�dagogiques ont �t� prises, en vue de permettre aux �l�ves concern�s de poursuivre leur scolarit� dans des conditions normales. Dans ce contexte, Benbouzid a instruit les directeurs de l��ducation des wilayas concern�es de mettre en place un dispositif permettant de faciliter les op�rations de transfert des �l�ves aussi bien vers les �tablissements scolaires que priv�s, agr��s par l�Etat. Pour rappel, le pr�sident de la R�publique a, lors de son intervention devant les ministres de l�Education de l�Union africaine (UA), r�unis � Alger, a menac� de fermeture les �coles priv�es alg�riennes, si celles-ci ne se conformaient pas � la loi qui d�finit les contenus et la langue d'enseignement. �Il est tout � fait clair que toute institution priv�e qui ne tient pas compte du fait que l�arabe est la langue nationale et officielle, et qui ne lui accorde pas une priorit� absolue, est appel�e � dispara�tre. Institution � laquelle nous n�h�siterons pas, sans aucun doute possible, � retirer l�agr�ment�, a d�clar� Abdelaziz Bouteflika. Apr�s avoir exprim� cette menace, le chef de l�Etat, tout en appelant �� la vigilance�, a demand� � son ministre de l'Education � prendre les dispositions n�cessaires pour que le secteur priv� se conforme aux programmes �labor�s par l'Etat alg�rien, �faute de quoi�, la r�forme actuellement engag�e dans le secteur de l'�ducation sera annul�e. �Il n�y aura pas de r�formes au d�triment de la langue arabe et de l�identit� nationale �, a-t-il pr�cis�, tout en rappelant que l�Alg�rie �a perdu la langue arabe pendant 132 ans et nous avons consenti beaucoup de sacrifices pour la r�cup�rer et aujourd�hui, il est tout � fait clair que je n�ai pas l�intention d�en faire l�objet, il n�y aura pas de r�formes au d�triment de la langue arabe et de l�identit� nationale �. Ces �coles, qui existent s u r - tout � Alger et en Kabylie, dispensent leur enseignement en langue fran�aise, alors que la langue officielle en Alg�rie est l'arabe. Enfin, avant d�en arriver � cette situation, Boubekeur Benbouzid, qui a accord� un d�lai d�une ann�e suppl�mentaire pour se conformer � la nouvelle loi, a engag� un dialogue avec les parents dont les enfants fr�quentent ces �coles et leurs responsables pour les convaincre de la n�cessit� de se conformer � la loi alg�rienne, avant la rentr�e de septembre 2005. Pour ce qui est de la fermeture de ces �coles priv�es au milieu de l�ann�e scolaire, au d�partement de Benbouzid, on estime que c�est le meilleur moment pour contr�ler ces �coles. M. D.