Conscient de l�ampleur de la menace et de la n�cessit� de pr�server l��cosyst�me contre le ph�nom�ne de d�sertification, l�Etat a engag� des programmes de lutte contre ce ph�nom�ne. Selon le bilan des activit�s du Haut-Commissariat au d�veloppement de la steppe (HCDS), r�gion ouest, dont le si�ge est implant� � Sa�da et qui regroupe d�autres wilayas avoisinantes. Plusieurs projets de proximit� de lutte contre la d�sertification et le d�veloppement du pastoralisme, entrant dans le cadre de la mise en �uvre du PNDAR, ont �t� lanc�s. La d�marche est bas�e sur l�implication des communaut�s concern�es, l�utilisation de la main-d��uvre locale et des mat�riaux locaux pour une rentabilit� �conomique et sociale. Dans les r�gions steppiques, notamment El Bayad, Mecheria et Sa�da, c�est l�alfa qui domine. La d�gradation des parcours conjugu�e aux autres contraintes subies par les �leveurs durant l�exercice de leur activit� ont conduit � un d�clin du pastoralisme. En effet, beaucoup d��leveurs, surtout les �petits� ont perdu leur activit�. Ceci a engendr� leur paup�risation et l�exode vers les p�les urbains en qu�te d�emplois. Il faut dire que la concr�tisation de ces projets de proximit� et les perspectives de d�veloppement dans le cadre du programme de soutien � la croissance �conomique pour la steppe (2005/2006) assureraient la promotion des exploitations agricoles, le d�veloppement de l��levage de b�tail et la cr�ation de postes d�emplois au profit de jeunes ch�meurs en permettant le retour des populations rurales. Pour ce qui est des activit�s du HCDS, il y a lieu de retenir la faible coordination entre les diff�rents partenaires charg�s de l�ex�cution des programmes de d�veloppement, ainsi que la faible pr�sence des instituts de recherche dans ce milieu et leur non-implication dans l�accompagnement de ces programmes. Le sousencadrement et le sous�quipement des zones rurales, l�absence d�une loi sp�cifique r�gissant l�activit� pastorale susceptible d�assurer la protection et la valorisation des ressources naturelles bien que la loi 90/25 et l�ordonnance 95/26 confirment que les terres des parcours appel�s commun�ment �arch� et �communales� sont propri�t� de l�Etat, mais le statut foncier de ces terres n�est pas encore clair. Cela n�a pas emp�ch� les �pseudo-�leveurs� d�exploiter ces terres d�une mani�re anarchique, d�veloppant ainsi des formes d�appropriation pour des labours illicites. Entre l�exode forc� et le d�veloppement rural, le HCDS, malgr� les contraintes, demeure un institut incontournable pour la lutte contre la d�sertification.