Munich s�ouvre � la foire quadriennale du football. Un rendez-vous d��lite. La cr�me de ce qui se fait le mieux dans les laboratoires de la Fifa. Car, celui qui conna�t mal le sport roi se doit au moins de savoir qu�un royaume est un monde � part. R�serv� � ceux qui pr�tent all�geance au roi, � la reine et leurs h�ritiers. C�est aussi l�ar�ne des gladiateurs de nouveaux temps. C�est par ailleurs la f�te des artistes qui fanfaronnent � tout bout de champ. C��tait une autre forme de la guerre froide avant la naissance des r�publiques ante (anti ?)- sovi�tiques. C�est surtout la guerre des marques qui s�arrachent pieds, torses et tibias de footballeurs. C�est aujourd�hui la bataille des airs, sous son corsage satellitaire. Le tout sous l��il bien regardant de la Fifa, et celui complaisant des Etats. Le ballon est d�gonfl� sous l�effet des �pressions. La mafia se manifeste par de nouvelles m�thodes, de nouveaux us et coutumes. El Pibe De Oro, alias Diego Armando Maradona avait, au pire moment de la cabale men�e contre lui par les ma�tres du football mondial, appel� au secours. Personne ne l��coutait. Lui, c��tait le drogu�, l�inconscient, le forcen� qui mitraille les journalistes, surtout les Paparazzis. C�est � Cuba qui ne sera, peut-�tre, jamais une nation de football que le successeur du roi Pel�, la perle noire devenue ministre �occasionnel� � Bahia do Brasil, est all� se chercher un autre mental, un autre visage et une autre r�putation. C�est que l�apr�s-football n�a jamais constitu� le souci de ceux qui tirent les ficelles. La Fifa a initi� des projets � travers les continents. Goal a, par exemple, un objectif : humilier les pouvoirs publics locaux et mettre en place des protectorats. L�ing�rence a un autre sens. Les Etats prennent pour leurs gardes. L�Afrique, surtout ses deux plus grands pays (Nigeria et Alg�rie), paie le prix de leur insoumission. Le tout � l�appel de leurs propres fils. Les fils des pauvres. Quelle fiert� doit-on tirer quand on �gratigne les siens ? L�argent du football a d�autres odeurs. Et le sucr� d�p�nalise le secret. La Task Force est une trouvaille diabolique. Voyons sa composante ! Une liste � plusieurs inconnues. Raouraoua est son pr�sident. Il est alg�rien et comme tout Alg�rien qui se respecte �force est � la loi�. M�me Harry Potter n�en ferait pas mieux� L�Alg�rie a rat� ses �liminatoires et ne sera pas, comme c�est le cas depuis voil� 24 ans, de la f�te des grands. Un des entra�neurs qui lui ont promis de faire le voyage a averti qu�elle risquait toutefois de suivre la phase finale derri�re le petit �cran. Et bien, le Belge qui aimait le soleil de notre pays et ses euros, a perdu son double pari. Pas de mondial, non seulement sur le grand terrain mais aussi sur le petit �cran. M�me pas en version piratage. Art, un consortium de riches saoudiens, a n�goci� ferme. Pas de droits � ceux qui n�ont pas de cartes. Celui qui ne peut pas se permettre un d�ner � la carte attendra la �poubelle. Une heure et demie de r�sum� de ce qu�il y�avait sur la tables des riches. Ceux qui ont fait le lit � Cheikh Salah en Alg�rie savaient que l�arme du cryptage est plus dangereuse que le silencieux. On nous prive de la f�te r�elle, en live. Puis on nous ach�ve � la carte. C�est bien fait pour nos gueules ! Nous avons accept�, accept� et tant accept�. Que l�EN ne puisse pas nous ramener vers le r�el. Que Art nous prive de voir les matches -� domicile- de nos clubs engag�s dans �sa� Coupe arabe. Et que l�ENTV qui offre gracieusement ses moyens et son personnel pour que Arab Radio T�l�vision , lanc�e � partir du pays d�Al Capone, nous arrose par ses cartes � 100 euros. Comme quoi, la m�thode Al Shorafa fait toujours recettes...