Résumé de la 44e partie n Après avoir désespéré d'avoir un enfant, une reine est enfin enceinte. Mais son époux lui fait comprendre qu'elle doit impérativement, avoir un garçon. Le roi lui répétera à plusieurs reprises. — si tu mets au monde une fille, je la tuerai et je te répudierai ! La reine, après ces menaces, se met à pleurer. Sa nourrice la trouve ainsi. Elle la connaît depuis qu'elle est enfant et elle l'aime comme une mère aimerait sa fille. — Ma reine, s'alarme-t-elle, qu'est-ce qui te cause tant de chagrin ? La reine raconte l'histoire à la nourrice et se met de nouveau à pleurer. — s'il veut un garçon, répond la nourrice, c'est parce qu'il veut un héritier ! — Qu'il prenne une autre épouse, s'il le désire, mais qu'il laisse l'enfant en vie ! La nourrice soupire. — Hélas, ma reine, il est le roi, il ne reçoit d'ordres de personne, il fait ce qu'il veut ! — Je ne veux pas, si c'est une fille qui vient au monde, qu'on lui fasse du mal ! Ma bonne nourrice, aide-moi à chercher une solution à ce problème ! — si tu mets au monde une fille, nous tenterons de la mettre à l'abri... Je la prendrai et je l'élèverai comme je t'ai élevée, en la faisant passer pour une petite orpheline que j'aurai recueillie... — Le roi va exiger l'enfant pour le mettre à mort ! — Nous le remplacerons par un autre nourrisson de sexe masculin ! — Et d'où ferons-nous venir ce nourrisson ? La nourrice sourit encore. — Ma reine, il y a tant de femmes dans le royaume qui vivent dans la misère et qui, enceintes, ne demandent qu'à se débarrasser des enfants qu'elles portent... Il suffit de leur donner quelques pièces d'or ! La reine est enchantée par la proposition. — Ma nourrice, tu me redonnes de l'espoir ! — J'élèverai la petite et je l'emmènerai au palais, de temps à autre, pour que tu puisses la voir... Mais souhaitons que nous n'en arrivions pas à ce point et que l'enfant que tu portes sois un garçon ! Hélas, quelques jours après, la reine met au monde son enfant et c'est une fille. La nourrice, qui l'a assistée prend l'enfant dans ses bras. Elle nettoie la fillette, la recouvre de langes et l'emmène dans un endroit secret. Puis, elle revient avec un autre enfant, un garçon, né deux jours auparavant, qu'elle a acheté à une paysanne pauvre. — Le roi veut un prince, dit la nourrice, eh bien, il aura un prince ! La reine se met à pleurer. — Il me coûte de tromper de la sorte mon époux, mais hélas, si je ne fais pas cela, il tuera sans hésiter ma fille ! — Alors, ne pleure pas ! Elle lange l'enfant et le met dans le berceau, préparé de longue date pour le prince, celui qui succédera un jour au roi. (à suivre...)