La situation ne semble gu�re s'am�liorer � l�Ecole sup�rieure des beaux-arts d�Alger (ESBA). Une autre affaire de justice vient de bouleverser le climat d�j� tendu de l��cole. Dans une d�claration, parvenue � la r�daction de notre journal, un collectif compos� d��tudiants, professeurs et employ�s de l�ESBA s�insurge et d�nonce le comportement abusif et injuste �manant du premier responsable de leur �cole. En effet, apr�s avoir �t� destinataire d�une lettre anonyme, Mme Agsous Hamida, directrice par int�rim de l�ESBA, a d�pos� plainte aupr�s des services de la S�ret� nationale du 10e arrondissement � l�encontre des �tudiants et employ�s de l��tablissement. A ce jour, ils sont au nombre de huit accus�s par la directrice � avoir r�pondu � la convocation de la police. Il s�agit entre autres de la responsable de la biblioth�que, d�une assistante administrative, du chauffeur, de trois �tudiants, d�un professeur, sachant que la liste s�allonge de jour en jour et n�est pas encore close. Apr�s un interrogatoire policier qui a dur� une heure, les accus�s ont accept� sans aucune contrainte de subir un test graphologique. Une mesure normalement qui aurait du conduire � l�arrestation de l�un d�entre eux. Cependant, rien n�a �t� diligent� par la police et l�affaire suit toujours son cours. Voulant avoir plus d�informations concernant le contenu de la lettre, nous avons tent� de contacter par t�l�phone la directrice de l�ESBA. Contrairement � son pr�d�cesseur, Mme Agsous s�est refus� � tout commentaire. Elle nous a n�anmoins dirig� vers les services du minist�re de la Culture. A ce propos, nous n�avons pas �t� les seuls � �tre �conduits par la directrice, puisque depuis son installation, toujours selon le communiqu�, cette derni�re est rest� indiff�rente � toutes les demandes d�audience et aux multiples courriers transmis � son secr�tariat. �Nous n�avons rencontr� que silence, m�pris, interdictions et arbitraire�, de la part de la directrice, ont d�clar� les mis en cause. Pour rappel, il y a une semaine, ces derniers ont �t� re�us par M. Benblidia, directeur de l�administration et des moyens du minist�re de la Culture. M. Benblidia les a rassur� quant au r�glement rapide de ce conflit. Depuis, rien n�a �t� r�gl� et la situation est au m�me stade. Un stade qui pourrait un fois de plus d�g�n�rer puisque les personnes incrimin�es se disent pr�tes � poursuivre la directrice en justice pour diffamation, calomnies et accusations arbitraires. Il est � signaler que les histoires de lettres anonymes ont cours depuis des ann�es � l�Ecole sup�rieure des beaux-arts d�Alger. Au vu du nombre des accus�s et de leurs diff�rentes fonctions, il semblerait, bizarrement, que toute l��cole se soit ligu�e contre sa directrice. Affaire � suivre ! Sam H. [email protected]