La ville de Blida est, depuis des ann�es, un p�le commercial tr�s convoit� par les marchands ambulants. Ils l�ont tellement envahie qu�elle n�est plus ce qu�elle �tait par le pass�. Pire, la ville des Roses est devenue une cit� sale et �touffante. Et pour cause, des vendeurs s�adonnant au commerce ill�gal en passant outre toute notion d�hygi�ne et de r�glementation, l�ont litt�ralement souill�e. Ainsi, places publiques, rues, all�es pi�tonni�res et cit�s deviennent, le soir, une v�ritable d�charge publique o� prolif�rent rats et moustiques. Le hic est qu�il est hasardeux aujourd�hui de se mettre en travers de leur chemin et toute tentative de vouloir les d�loger reste une entreprise fortement risqu�e car la r�action n�gative de ces vendeurs fait toujours peur. Toutefois, l�on apprend, � l�issue de la derni�re session de l�APW de Blida, que les services de la Direction du commerce ont enregistr� durant l�ann�e 2005, 10 000 interventions n�cessitant 5 000 contraventions et la saisi de marchandises d�une valeur globale de 1 milliard 400 millions de centimes. Cependant, cette derni�re a estim� que les op�rations commerciales effectu�es sans factures d�passent largement le montant de 140 milliards de centimes alors que celles non d�clar�es exc�dent les 260 milliards de centimes. Quelle solution faut-il trouver pour ces vendeurs ? Telle est la question pos�e lors de la derni�re session de l�APW. Il se trouve que la solution propos�e par certains quant � la cr�ation de march�s dans des quartiers semblait int�resser le wali de Blida qui a demand� que ce projet soit r�alis� afin de r�sorber, un tant soit peu, le commerce informel. Il faut dire que le premier responsable de l�ex�cutif n�a pas manqu� de faire savoir que la lutte contre l�anarchie sur le plan du commerce � Blida devrait se poursuivre � l�instar de celle effectu�e au niveau du march� Guessab o� une op�ration de �grand nettoyage� a �t� r�alis�e tout derni�rement. En effet, il y r�gnait un d�sordre chaotique tant � l�int�rieur qu�� l�ext�rieur de ce march� o� il �tait impossible de faire normalement ses emplettes sans parler des agressions qui s�y pratiquaient journellement. D�ailleurs, ce sont de pareilles op�rations que souhaite voir l�honorable citoyen de Blida : pouvoir se promener sans la moindre appr�hension surtout que la rue des Martyrs ou celle dite Bab-Edza�r sont devenues de v�ritables ghettos. M. B.