On a fait �tat dans ces m�mes colonnes du calvaire de la commune des Aghribs se rapportant � l�AEP o�, par ailleurs, l�eau a cess� de couler dans les robinets depuis 13 ans d�j�. Voil� qu�on nous annonce que les choses ne sont pas plus reluisantes du c�t� de Timizart. Le probl�me est tel que pour alimenter le seul village d�Abizar, il va falloir priver toute la commune en approvisionnement d�eau pendant 13 jours ! L��pineux probl�me d�adduction en eau potable ronge plusieurs communes de la wilaya de Tizi-Ouzou. Il s�accentue davantage au point de devenir une priorit�, voire m�me une urgence pour les �lus locaux. Il faut dire que ces derniers subissent une �norme pression pour un probl�me, semble-t-il, les d�passant de loin, ce qui les confine simplement � travailler pour une transmission de dol�ances de leurs administr�s aux plus concern�s, c�est-�- dire � l�ADE, � la DHW et aux autres autorit�s de la wilaya. Mais, paradoxalement, cela ne les emp�che pas � plus de d�penses qui, indirectement, ont chamboul� l�ordre �tabli dans la r�alisation des programmes trac�s. La population, quant � elle, pouss�e � des d�penses d��nergie ou d�argent impr�vues, se retrouve tr�s affect�e par cet �tat des lieux, par cons�quent, elle ne peut se d�faire d�un sentiment d�abandon et ce, quand bien m�me dans sa majorit�, elle reconna�t la raret� de cette denr�e mais reste, tout de m�me, critique quant � la mani�re de la distribuer. Un avis partag� par leurs �lus qui pensent qu�au rythme o� vont les choses, l��tablissement d�un v�ritable plan r�gional de l�eau et d�une politique � m�me de d�terminer les besoins de la population dans chaque r�gion s�imposent. Dans le langage des chiffres, Timizart commune de 35 000 �mes re�oit officiellement vers la station SR2 (station Ahriq Ouattar) seuls 1400 m3 par semaine et comme il fallait s�y attendre, les d�perditions et les branchements illicites font que seule la moiti� de ce cubage atteint sa destination. Et dire que cette cha�ne a la charge d�alimenter, en plus de Timizart, six autres villages de la commune voisine, Aghrib en l�occurrence, ce qui nous projette � un chiffre de pr�s de 40 000 citoyens � satisfaire. Cet �t� donc n�a pas �t� diff�rent des autres malgr� les efforts consentis se traduisant parfois par des coups durs pour la tr�sorerie communale. A titre indicatif, il aura fallu plus d�un million de dinars pour l��tude d�AEP engag�e pour la seule moiti� de la commune. Heureusement qu�il y eut, aussi, des initiatives qui ont permis une augmentation du d�bit atteignant 1700 m3/semaine et ce, en dotant la cha�ne de deux nouveaux puits et en proc�dant � la r�fection des points de la conduite endommag�s. Une avanc�e quantitative mais qui reste tout de m�me, selon les �lus locaux, nettement en dessous des besoins quotidiens de leur population, ce qui les conduit � recourir � l�approvisionnement par des citernes. Les P/APC des deux communes li�s par le m�me destin et anim�s par une volont� de parer au plus press�, ont entrepris conjointement plusieurs d�marches aupr�s des autorit�s de la wilaya dans la perspective d�envisager non pas une solution d�finitive, car conscients qu�ils sont, de l�insuffisance de ces ressources hydriques, ils ont �t� plut�t pour solliciter les responsables du secteur pour un travail en commun afin d�assurer une gestion juste et �quitable de la distribution, estiment-ils. En attendant la suppression du jerricane du d�cor quotidien de la plupart des villageois par la mise en service de l�adduction du barrage de Taksebt, beaucoup reste � faire, � commencer par la chasse aux branchements illicites et surtout la r�fection de plusieurs kilom�tres de conduite. Si ce n�est toute la cha�ne. Dans ce second cas de figure, des enveloppes d�argent cons�quentes sont envisageables et pour ce faire, le temps urge. F. B.