Ahmed Meliani, secr�taire g�n�ral par int�rim du MDS, est revenu jeudi dernier sur l�interdiction de la wilaya d�Oran de la tenue de la conf�rence publique, qu�il devait animer � la salle de cin�ma El Feth. �C�est une grave atteinte � la libert� d�expression�, estimera ce responsable, qui a maintenu sa conf�rence, mais au si�ge de son parti � Oran. �S�agit-il d�un acte isol� ou c�est l�image du syst�me actuel�, s�est interrog� le conf�rencier. Pour lui, le fait de demander le compte rendu de sa conf�rence par la wilaya n�est pas un acte isol� et la wilaya n�a pas le droit de regard sur l�activit� politique d�un parti. Encha�nant sur le m�me sujet, M. Meliani estimera que l��tat d�urgence impos� pour prot�ger la s�curit� des citoyens, est devenu un moyen pour museler la libert� d�expression. �D�s qu�il y a un mouvement de protestation, qui se d�clenche, dira t-il, le pouvoir le r�prime�. Le conf�rencier regrettera ces atteintes et le d�couragement des initiatives des forces d�mocratiques. �Chaque fois que le mouvement d�mocratique �volue, le pouvoir a recours � des concessions et des compromis avec les islamistes, pour se reproduire�, notera -t-il, avant de revenir sur la victoire de Bouteflika dans les �lections pr�sidentielles. Pour lui, �les forces d�mocratiques n�avaient pas de chance dans ces �ch�ances, pas en raison de l�absence d�un programme, mais parce qu�il y a eu fraude du processus �lectoral�. Ces forces sont lamin�es et t�tanis�es de son avis et n�arrivent m�me pas � produire un discours politique, en mesure de faire sortir le pays de la crise qui le secoue. La charte pour la paix et la r�conciliation nationale a �t� en outre au centre des d�bats. M. Meliani, l�a qualifi�e de la charte de la trahison et de la honte, qui a permis le retour des bourreaux. �Rabah Kebir qui est rentr� apr�s la prorogation des d�lais a �t� accueilli comme un homme d�Etat et Madani Mezrag parle des droits politiques�, regrettera-t-il, avant d�ajouter : �Ces derniers s�expriment publiquement sans que le pouvoir s�inqui�te, alors que les meetings des partis d�mocratiques et l�gaux sont interdits.� Le secr�taire g�n�ral par int�rim du MDS appellera, � cet effet, � l�union des forces d�mocratiques.