La section syndicale UGTA de la laiterie de Dra�-Ben-Khedda, filiale de l�ex-Orlac n�est pas rest�e indiff�rente � la privatisation annonc�e de l�entreprise. Une d�claration �manant de cette structure syndicale pose ce qu�elle appelle les exigences des travailleurs et d�nonce les conditions et �l�opacit� qui entourent la proc�dure de reprise de l�unit� par un repreneur priv�, un industriel fromager domicili� � Tizi-Ouzou avec qui, avons-nous appris de bonne source, les discussions engag�es par la SGP, propri�taire de la filiale (Laiterie de DBK) sont � un stade avanc�. Ne reste, nous dit-on encore, � n�gocier que le volet portant sur les droits des travailleurs qui sont au nombre de 300. Se fondant sur certaines consid�rations, ayant trait essentiellement � �l�opacit� dans laquelle a �t� lanc� l�avis d�appel d�offres de cession ; le traitement et le rejet de la demande de reprise formul�e par les travailleurs ; la non-consultation du collectif des travailleurs et du partenaire social ; l�accord de principe donn� � un unique repreneur �potentiel� en contradiction du code des march�s publics...� La section syndicale qui dit ne pas s�opposer aux principes de la privatisation, rejette dans le fond et dans la forme cette mani�re d�agir des pouvoirs publics assimil�e � �un bradage qui ne d�cline pas le nom de l�entreprise�. D�autant plus, selon les pr�cisions de la d�claration, qu�il faut tenir compte de la taille et de l�importance de la laiterie de DBK qui d�gage un b�n�fice annuel net de 987 219 543 DA sur les plans national et r�gional. La section syndicale menace de recourir � tous les moyens l�gaux et de radicaliser, au besoin, sa position pour faire respecter ses exigences qui portent sur, entre autres, �l�application de la convention collective de branches avant toute n�gociation concernant cette cession�.