�Nous devons renforcer nos relations avec nos fournisseurs fiables, dont l�Alg�rie, mais nous devons avoir des garanties.� La d�claration vient de M. Andris Piebalgs, le commissaire � l��nergie au niveau de la Commission europ�enne, dans un point de presse anim� lors de l�ouverture de la premi�re journ�e de la 3e SEA, tenue � l�h�tel Sheraton. Ce dernier rappellera aussi dans son discours prononc� hier les pourparlers entre l�Alg�rie et l�Union europ�enne, pour signer un contrat de partenariat strat�gique dans le domaine de l��nergie. Visiblement, l�Union europ�enne est plus que jamais int�ress�e par le gaz alg�rien, dont elle consomme des quantit�s de plus en plus importantes. D�ailleurs, M. Piebalgs, le soul�vera dans son intervention, en rappelant la diminution des gisements en Europe, qui favorise un rapprochement et un partenariat solide et la recherche d�autres sources �nerg�tiques. Ce dernier recommandera aussi une concurrence loyale entre les partenaires �trangers dans un cadre transparent. En essayant de rassurer ses h�tes �trangers, le ministre de l�Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a rappel� dans son intervention la volont� de l�Alg�rie de promouvoir ses relations bilat�rales, surtout apr�s la promulgation de la loi sur les hydrocarbures et de l�ordonnance, qui l�a compl�t�e, ainsi que la mise en place d�agences et d�autorit�s de r�gulation, �qui ont ouvert la voie � la concurrence loyale et � la libre-participation des op�rateurs priv�s � notre politique de d�veloppement�. Une importance particuli�re est accord�e aux IDE (investissements directs �trangers), tiendra � pr�ciser le ministre. Selon lui, l�investissement industriel toutes branches confondues a atteint en 2005 un montant de 6,5 milliards de dollars, concernant plus de 2 250 projets. Dans ce total, les IDE repr�sentent, selon l�intervenant, 84 grands projets, dont pr�s de la moiti� est r�alis�e en partenariat. M. Khelil rappellera aussi l�ouverture d�un champ de coop�ration nouveau et particuli�rement incitatif, qui �largit le domaine des investissements dans tous les domaines. Le partenariat avec les soci�t�s internationales a �t�, selon ce dernier, un levier d�cisif dans le d�veloppement. �Seulement l�Alg�rie n�entend pas se cantonner dans un simple r�le de pourvoyeur d��nergie primaire. Elle a d�cid� de cr�er sur place � partir de ses ressources naturelles le maximum de valeur ajout�e�. Et d�ajouter : �Dans ce cadre, les formules de partenariat recherch�es sont destin�es � capter des b�n�fices sur toute la cha�ne de valeur dans le cadre du principe du gagnant-gagnant�. L�importance de l�installation des soci�t�s internationales, dont les PME/PMI, pour construire un tissu industriel, dans la p�trochimie, a �t� en outre rappel�e par M. Feghoul Abdelhafid, le vice-pr�sident de Sonatrach, rencontr� en marge des travaux de la premi�re journ�e de la 3e SEA. Ces derni�res d�velopperont, selon lui, dans une premi�re phase, les produits de premi�re g�n�ration. Dans une seconde phase, les PME/PMI exploiteront les produits d�velopp�s. Par contre, ce responsable notera qu�il est impossible de concurrencer Sonatrach, en mati�re de raffinage, �dans la mesure o� elle dispose de gros moyens financiers et de clients�.