L�arr�t� minist�riel qui fait obligation aux structures de sant� publiques et priv�es de s�inscrire dans la d�marche nationale d�obligation de notifier les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH sida et autres maladies � d�claration obligatoire (MDO) sera sign� dans le courant de la semaine prochaine. L�annonce a �t� faite hier par le ministre de la Sant� de la Population et de la R�forme hospitali�re, Amar Tou, en marge d�une journ�e consacr�e � la lutte contre le VIH-sida ouverte � l�Institut Pasteur d�Alg�rie. Ainsi, dans le sillage de l�application de cet arr�t� minist�riel, les praticiens des deux secteurs seront tenus de transmettre les tests s�rologiques relatifs aux 32 maladies � d�claration obligatoire � l�Institut Pasteur pour confirmation. Cette d�marche vise principalement � mieux recenser les cas de maladies obligatoires, notamment le sida. Et il n�est donc nullement question de remettre en cause le principe de la pr�servation de l�anonymat des personnes atteintes de ces infections. M�me si les chiffres officiels parlent de 744 cas de sida et 2092 s�ropositifs � l��chelle nationale, pour le Pr Abdelwahab Dif, pr�sident du Comit� national de lutte contre les IST/VIH/sida, ces chiffres restent bien en de�� de la r�alit�. Et l�on �voque m�me 19 000 personnes porteuses du virus du sida. En Alg�rie, la prise en charge des malades atteints du sida est assur�e par l�Etat. Le traitement co�te en moyenne 400 000 DA par an et par malade. L�utilisation des m�dicaments g�n�riques a permis de baisser les co�ts de 60%. L�Alg�rie dispose de 9 centres de prise en charge des malades � Alger, Oran, S�tif, Tamanrasset, Annaba, Constantine, Bechar et Ouargla. La pr�valence de la maladie est relativement tr�s faible chez nous et le taux de d�c�s est de 9 %. Ce sont en majorit� des malades qui se font d�pister tardivement ou qui entame le traitement � une phase terminale de la maladie. Dans le monde, 39,5 millions de personnes sont atteintes de cette maladie, dont 63% dans l�Afrique subsaharienne. La maladie continue de progresser avec 11 000 nouvelles contaminations par jour et pr�s de 3 millions de morts par an, selon les estimations de l�Onusida.