Il a voulu apporter un plus au r�pertoire de la musique classique alg�rienne et il l�a fait. C��tait au cours d�un r�cital musical donn� le week-end dernier � la salle A�ssa-Messaoudi du centre culturel de la radio. Le Dr Noureddine Saoudi a, en effet, chant� pour les m�lomanes de la musique ch�re � Sfindja et il a vraiment plu. L�assistance, venue nombreuse l��couter, s�en est r�jouie, car le programme qui lui �tait destin�e, du moins pour ce qui est de la m�lodie, �tait nouveau. Le chanteur avait repris le contenu de son CD, une nouba appel�e Dziria et compos�e dans le mode Sahli. Si les textes sont puis�s dans le diwan de la musique arabo-andalouse � l�instar du m�sadar Qad bechcharet bi qoudoumikoum rihou essaba (la brise matinale a annonc� votre venue) ou l�insiraf El hawa dhel el �chaq (la passion a avili les amoureux), pour ne citer que ceux-l�, les airs sont de compositions nouvelles. �Si la tentative pla�t au public c�est tant mieux sinon j�aurais contribu� � enrichir le patrimoine lyrique national�, nous dira Noureddine Saoudi avant d�entamer son spectacle. En deuxi�me partie du r�cital, il abordera un autre registre, celui de la chanson hawzi. Mais avant, il mettra en exergue les capacit�s musicales de son orchestre en jouant une introduction instrumentale de sa composition et ce, toujours dans le mode sahli Nar h�wakoum lahab (le feu de votre passion s�attise) et Hadha el hob el gheddar (cet amour trahissant) seront les pi�ces po�tiques �picuriennes chant�es par Noureddine Saoudi. Elles seront cl�tur�es par une agr�able chansonnette de Abdelkrim Dali : Ennas rahoum tehmouni (les gens m�ont bl�m�). Le Dr Saoudi aura l�insigne honneur d��tre gratifi� par le ma�tre Sid Ahmed Serri qui, en lui remettant les fleurs l�encensera d��loges, en le consid�rant comme un prometteur h�ritier de la lign�e des grands ma�tres � l�image de Dahmane Benachour, Abdelkrim Dali et d�autres. �Nous pouvons en �tre fiers d�avoir un Noureddine Saoudi�, dira ma�tre Sid- Ahmed Serri en s�adressant � l�assistance. M. Belarbi