Fort heureusement, la crainte de revivre une ann�e de s�cheresse comme celle enregistr�e en 2003 s�est dissip�e en cette fin de d�cembre qui a enregistr� de fortes pr�cipitations de pluie. Les agriculteurs sont les premiers � se r�jouir de ce retour des pluies, alors qu�ils commen�aient � s�inqui�ter pour les r�coltes. Du c�t� des m�nages, c�est aussi une assurance de voir �cart� le risque des robinets � sec. Le minist�re des Ressources en eau �value ces derni�res pr�cipitations en termes de taux de remplissage des barrages. Ainsi, dans un communiqu� rendu public, les nouveaux apports, au 22 d�cembre, au niveau des 57 barrages en exploitation sont de 125 millions de m3. Ce qui porte les r�serves actuelles � 2,290 milliards de m3, soit 40,16%. Selon le minist�re des Ressources en eau, ce taux d�passe largement les apports enregistr�s l�ann�e pass�e � la m�me p�riode. L�apport le plus important revient en premier lieu � la r�gion de l�est du pays, dont la pluviom�trie a �t� consid�rable, comparativement au centre et � l�ouest. Le taux de remplissage des barrages situ�s � l�est d�passe les 80% pour la majorit� d�entre eux. Les derni�res pluies ont permis effectivement d�emmagasiner des quantit�s importantes �valu�es � 88,4 millions de m3 dans les 19 barrages de l�est. La r�gion centre a re�u 18,4 millions de m3. Cependant, l�ouest du pays continue de subir la s�cheresse avec des r�serves ne d�passant pas les 12,2 millions de m3, soit un taux de remplissage de 25,23 % seulement dans les 16 barrages que compte la r�gion. Commentant les derni�res pr�cipitations, le minist�re des Ressources en eau consid�re que celles-ci sont beaucoup plus b�n�fiques pour le sol, afin de compenser le d�ficit hydrique engendr� par tous les mois de s�cheresse qui ont suivi la fin de l��t�. M�me si les pr�visions m�t�orologiques pr�voient d�importants apports d�ici le mois de f�vrier, le d�partement de Sellal ne va pas sans rappeler la n�cessit� de g�rer avec beaucoup de rationalit� cette denr�e pr�cieuse qu�est l�eau.