Obligation calendaire, les trois partis structurant l�Alliance pr�sidentielle observeront cet apr�s-midi au si�ge central du FLN, � Hydra, un conclave au sommet. Le secr�taire g�n�ral du RND, Ahmed Ouyahia, c�dera, � l�occasion de ce cyclique c�r�monial de passation de relais, la pr�sidence de l�Alliance � son homologue du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Sofiane A�t Iflis - Alger (Le Soir) - Le pr�sident sortant de l�Alliance aura certainement la solennit� de ton � dresser le bilan de ses trois mois de pr�sidence. Il aura aussi autant d�aisance � le faire que l�Alliance n��tait pas engag�e sur une entreprise commune majeure. L��vocation d�une coordination au double niveau parlementaire et gouvernemental suffirait � cr�diter Ouyahia et son parti d�une bonne pr�sidence. L�Alliance n�a, au demeurant, jamais pr�tendu �tre autre chose que l�expression d�une double coalition parlementaire et gouvernementale. Elle s�est toujours refus� de muer en courant politique qui fera bloc, par exemple, en comp�tition �lectorale. Le refus de chacun des trois partenaires de sceller des alliances �lectorales pour les prochaines �ch�ances en constitue la preuve irr�fragable. L��ventualit� d�alliance �lectorale �vacu�e, le Front de lib�ration nationale, qui h�rite aujourd�hui de la pr�sidence de l�Alliance, n�aura pas l�obligation d�autres r�sultats que de constituer, trois mois durant, la vitrine de l�alliance. Une alliance qui, depuis son institution il y a trois ans, se suffit de seulement exister. Le pr�sident du MSP, Aboudjerra Soltani, contraint � stopper net ses exc�s discursifs autour de la corruption et qui t�moignait trois jours auparavant dans le proc�s Khalifa, n�ignore pas cette r�alit�. Au sortir du dernier conseil consultatif, il a affirm� que l�ann�e 2007 ne sera pas celle de l�alliance mais bien celle de la rivalit� �lectorale. Autrement dit, pour les trois partis de l�Alliance pr�sidentielle, l�avenir sera au compter-sur-soi. Aboudjerra Soltani, qui n�est assur�ment pas au mieux de sa forme politique, ne commet pas l�affirmation en guise de d�fi mais plut�t comme une complainte r�sign�e. S. A. I.