Pour incitation de mineure � la d�bauche avec du chantage, commercialisation de cassettes attentatoires � la morale et faux registre, O. M., 22 ans, a �t� mis sous mandat de d�p�t, lundi dernier, par le procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Bouira. Pour la m�me affaire, son complice, accus� de non-d�nonciation des faits, a �t� �galement mis sous mandat de d�p�t, a-t-on appris mardi dernier aupr�s de la police. L�affaire remonte � samedi dernier lorsque, lors d�une patrouille ordinaire de la BMPJ de Bouira, un couple a �t� rep�r� dans une voiture stationn�e du c�t� du stade olympique. Lors des v�rifications de papiers d�identit�, il s�est av�r� que la fille, T. I., �tait une mineure �g�e de 17 ans, alors que l�homme qui l�accompagnait, M. A., �tait �g� de 27 ans. Les deux personnes furent conduites au commissariat pour plus d�informations. La jeune fille, qui est stagiaire au CFPA, a avou� qu�elle �tait en train de demander des renseignements � M. A. concernant une cassette vid�o que leur ami commun O. M., �g� de 22 ans, poss�dant une vid�oth�que � la cit� Farachati, d�tenait. Dans cette cassette vid�o, O. M. aurait pi�g� la jeune fille en la filmant en train de faire l�amour avec lui dans son local. La jeune fille expliqua que pendant six mois, elle faisait l�amour avec lui avec promesse de l��pouser, et qu�elle voulait le quitter apr�s s��tre rendu compte qu�il gagnait du temps. C�est l�, ajoutera-t-elle, que son ami A. M. lui avait montr� la cassette en la mena�ant de la diffuser si jamais elle ne faisait pas ce qu�il lui dictait. La jeune fille a indiqu� que M. A. �tait au courant de cette cassette et celui-ci a confirm� cette information. Apr�s ces d�clarations, la police a fait appel aux parents de la jeune fille puisqu�elle est mineure. Le p�re de la jeune fille, une fois au courant de l�affaire, a port� plainte contre les deux hommes. Pour sa part, la police a fait subir � la jeune fille une visite par une gyn�cologue laquelle a conclu � des actes de sodomie. Par ailleurs, une perquisition dans la maison et le local de O. M., lequel �tait absent, a eu lieu. Dans le local ouvert par un ami puisque O. M. �tait en voyage, la police a retrouv� plusieurs cassettes pornographiques mais aucune trace de la cassette de la jeune fille. Aucune trace non plus dans la maison. Lundi dernier, de retour � Bouira, O. M. fut appr�hend� et pr�sent� devant le procureur de la R�publique. Malgr� le fait qu�il ait ni� l�existence de cette cassette en d�clarant qu�il avait l�intention d��pouser la jeune fille, le procureur de la R�publique, se basant sur les d�clarations de la jeune fille et de M. A., qui ont avou� avoir vu la cassette en question, l�a mis sous mandat de d�p�t ainsi que son complice. Y. Y. Un cinqui�me suicide en moins de dix jours Le ph�nom�ne du suicide prend des proportions alarmantes dans la wilaya de Bouira. Cependant, malgr� notre interpellation la semaine derni�re dans ces m�mes colonnes sur ce ph�nom�ne, les autorit�s continuent � faire la sourde oreille. Pourtant, il est plus qu�urgent de tirer la sonnette d�alarme en organisant une journ�e d��tude sur ce ph�nom�ne pour en conna�tre les causes et tirer les conclusions n�cessaires. En attendant, hier, un cinqui�me cas de suicide a �t� signal�. Cette fois-ci, il s�agit d�un coll�gien, N. G., �g� de 14 ans et habitant la localit� de Ma�la, dans la commune d�Ath-La�ziz, 7 km au nord de Bouira. L�adolescent a �t� retrouv� pendu � un arbre pr�s de la maison parentale, aux environs de 7h30 du matin. Dans la journ�e de samedi, une autre tentative de suicide a �t� enregistr�e au niveau du si�ge de la wilaya. L�homme, qui mena�ait de se suicider, est un agent dont le contrat de travail venait d�expirer. Pour rappel, d�apr�s les sp�cialistes, le d�sespoir, la d�pression nerveuse, la drogue, les �checs scolaires, les d�ceptions affectives, l�oisivet�, les troubles mentaux, r�sument les principaux facteurs qui m�nent droit au suicide. A Bouira, pour le moment, aucune �tude sur ce ph�nom�ne n�est disponible. Peut-�tre que le nombre enregistr� jusqu�� pr�sent n�est pas tellement alarmant pour nos responsables.