Les enseignants gr�vistes du lyc�e Emir-Abdelkader de Bab- El-Oued ont organis� un point de presse afin de faire le point sur la situation de la gr�ve qui dure depuis 43 jours. D�apr�s le d�l�gu� des professeurs, la situation s�est d�grad�e � cause du laisser- aller des autorit�s comp�tentes car les revendications des professeurs gr�vistes sont d�ordre socioprofessionnel et auraient pu �tre r�gl�es facilement. Selon les animateurs du point de presse, les professeurs du lyc�e en question ont d�cid� d�aller en gr�ve � la suite du comportement du proviseur. Ainsi, il a �t� expliqu� que cette derni�re g�re l��tablissement avec des lois qui lui sont propres. Pour l�exemple, il a �t� cit� aux pr�sents le cas d�un professeur auquel le proviseur a refus� le dossier de d�part en cong� de maladie. �Pendant quatre mois, l�enseignant en question recevait une fiche de paye sans r�mun�ration de d�part, alors que dans ce genre de situation, la loi pr�voit des ponctions � hauteur de 30% du salaire�, a expliqu� M. Osmane. Autre cas signal� est celui des feuilles d��valuation. Toutes les fiches du territoire national portent en bas une motion selon laquelle 10 points seront d�duits de la notation � l�encontre les professeurs signal�s absents des examens. Or, dans la fiche du lyc�e Emir-Abdelkader, un addenda a �t� port� et qui pr�voit d�autres situations qui ponctionnent les 10 points en question. Il s�agit des absences aux conseils de classe et autres situations que l�on ne lit que sur l�imprim� du lyc�e Emir. La quarantaine de professeurs gr�vistes r�clament le d�part du proviseur qui, selon eux, cr�e un climat de travail malsain, d�autant plus qu�il ressort que le proviseur ne dispose pas de qualification pour g�rer un lyc�e aussi prestigieux que l�Emir Abdelkader pour ne citer que la condition primaire, celle d�avoir les 12 ann�es d�enseignement dans le secondaire. Au sujet du remplacement des professeurs gr�vistes par des suppl�ants, les conf�renciers ont expliqu� que cela est une authentique entorse � la loi et une utilisation abusive d�une circulaire du minist�re qui autorise le recours aux professeurs suppl�ants que pour des cours de soutien. D�ailleurs, une action en justice a �t� entam�e � ce sujet apr�s avoir au pr�alable confectionn� un dossier avec document d�huissiers � l�appui. Tout en campant sur leur revendication, les professeurs restent ouverts au dialogue affiment-ils.