Tandis que de nombreuses familles � certainement plus nombreuses que celles annonc�es officiellement �, endeuill�es par les effroyables attentats du 11 avril 2007, pleurent encore leurs morts, que des victimes gri�vement bless�es sont toujours hospitalis�es, l�ex�cutif quant � lui s�est empress�, au lendemain de ces actions terroristes, de d�tourner notre attention en cr�ant diversion sur diversion. Il nous fallait rapidement oublier les bombes, c�est-�-dire oublier l�incurie et l�incapacit� de ce m�me ex�cutif � s�curiser l�Alg�rie, voire les institutions �tatiques. Et pr�cis�ment, parce que le Palais du gouvernement cens� �tre un site hautement s�curis� et prot�g�, nous disait-on, a �t� la cible des islamistes, ce m�me ex�cutif crut, enferm� comme � l�accoutum�e dans sa bulle, pouvoir r�pondre � la psychose collective des Alg�rois choqu�s par des �divertissements�. L�unique objectif on l�aura compris, �tant que l�on ne focalise plus son attention sur son incomp�tence (l�ex�cutif) et le �rel�chement s�curitaire� (Abdelaziz Bouteflika � Constantine 16 avril 2007). Cela a commenc� par des discours officiels destin�s � nous faire du bien. Comme ceux du ministre de l�Int�rieur, qui d�clara tant�t : �Les terroristes sont aux abois�, tant�t : �Ils sont d�sesp�r�s� ou encore �ce sont leurs derni�res cartes�. On peut ais�ment admettre que l�Etat puisse se servir de l�arme psychologique et m�diatique pour combattre le terrorisme islamiste. Cependant, comment croire � un Etat fort lorsqu�une haute institution de l�Etat, un commissariat (plus exactement, centre de recherches �Interpool�) explosent sous une charge de TNT de 700 kg ? Sans oublier le v�hicule pi�g� d�samorc�, abandonn� selon la presse, (information non d�mentie) devant le domicile du directeur g�n�ral de la S�ret� nationale. Tout cela dans la m�me matin�e ! Pour des chiens �aux abois�, il y a lieu de relever qu�ils ont plut�t aboy� tr�s fort. Et le m�me ministre de l�Int�rieur est certainement plus proche de la v�rit� lorsqu�il d�clare que �d�poser une bombe c�est impr�visible et c�est facile�. Eh bien voil� ! Il lui fallait juste avoir l�honn�tet� d�avouer que pas plus lui que son chef du gouvernement ou son pr�sident, n�arr�teront � � Dieu ne plaise � d�autres bombes. Apr�s donc ces d�clarations survient une autre diversion celle de la �main de l��tranger� sortie du tiroir pour la circonstance. Tour � tour, ex�cutif, associations, formations politiques, se sont relay�s pour nous dire � mots � peine voil�s, que les Etats-Unis d�Am�rique �taient derri�re le 11 avril 2007. Il est vrai que l�annonce faite par la repr�sentation diplomatique am�ricaine en Alg�rie sur un site Internet d�autres attentats en des lieux pr�cis, nous interpelle s�rieusement. Et sur ce point, il ne saurait exister de divergence, il y a lieu cependant de souligner que la gravit� des �v�nements ne saurait et ne pourrait s�accommoder de la th�orie �de la main de l��tranger�. En effet, ceux qui ont d�clar� savoir se doivent de nous dire ce qu�ils savent. Ils en ont en effet trop dit ou pas assez. Ils doivent dire aux citoyens que nous sommes, frapp�s n�est-ce pas du �sceau de la d�bilit�, ce qu�ils savent. Ils doivent le dire ou se taire. Ce ne sont pas des d�clarations tonitruantes non appuy�es de preuves, ou la classique convocation d�un diplomate par le minist�re des Affaires �trang�res pour recevoir ses explications qui nous importent. C�est tout bonnement la v�rit�, la stricte v�rit� sur ce qui s�est pass� le mercredi 11 avril 2007. La v�rit� et rien d�autre. La cr�dibilit� d�un Etat � si tant est que ce terme ait encore un sens � est � ce prix. Choqu�s, d�boussol�s par les attentats du 11 avril 2007, les Alg�riens savent depuis fort longtemps que l�internationale islamiste n�est pas un mythe. Pas plus qu�ils n�ignorent que les commanditaires de cette internationale se pr�lassent qui � Washington, comme Anouar Haddam ou Mourad Dhina en Suisse, Rabah Kebir en Allemagne et tant d�autres... Ce n�est pas sans raison que la France parle d�une �menace r�elle et permanente�. Par cons�quent, il n�y a rien de plus que nous ne sachions d�j�, n�anmoins, ceux qui ont d�sign� nomm�ment les commanditaires du 11 avril 2007 n�ont pas le droit de conserver par devers eux des informations ou des preuves s�ils en ont. La mobilisation citoyenne est � ce prix. Sinon pourquoi cette diversion ? Celle servie une fois de plus par le ministre de l�Int�rieur lorsqu�il d�clara : �Il se peut que ce soient des personnes qu�on a charg�es de d�poser la bombe et qu�on a fait exploser � distance par ce que l�on appelle commun�ment un t�l�commande�. Ainsi donc, les poseurs de bombes ne se sont pas faits exploser avec leurs horreurs, on les � fait sauter. Ancien membre de la s�curit� militaire durant de longues ann�es, le ministre de l�Int�rieur sait ce que le mot �secret� signifie. Dans quel but a-t-il alors r�v�l� publiquement ce qui logiquement est un �l�ment capital de l�enqu�te non encore termin�e ? Pour quelles raisons a-t-il entendu donner publiquement cette information ? Certainement pas par ang�lisme ou incomp�tence. Alors quoi d�autre ? Quelles que fussent ses arri�re-pens�es, au niveau du citoyen �lambda� que le poseur de bombes se soit fait sauter ou qu�on l�ait explos�, cela ne change rien, absolument rien � son sentiment d�ins�curit� r�el � l�id�e que dans l�Alg�rie de Abdelaziz Bouteflika et de Yazid Zerhouni aucun Alg�rien ne peut pr�tendre �tre aujourd�hui � l�abri d�un attentat � la bombe. La paix... dites-vous ? Non ! L�angoisse plut�t. Celle de voir ses proches partir le matin... exactement pour ceux qui n�ont pas fui qui en Europe, qui aux Emirats arabes comme au temps des ann�es rouges. Rouge comme le sang impos� par la barbarie islamiste. Alors franchement les dissertations hors sujet du ministre de l�Int�rieur sur le kamikaze qu�on a explos� ou qui s�est fait sauter, on n�en a rien � faire mais vraiment rien de rien. Est-il capable ce ministre d�affirmer qu�Al-Qa�da version �Al-Qa�da Maghreb� ne frappera plus au c�ur de la capitale ? Il a donn� lui-m�me la r�ponse : �C�est impr�visible.� Dont acte. Alors pourquoi cette autre diversion ? Et dans quel but ? Ce n�est pas tout. L�islamiste Aboudjerra Soltani a donn� la r�plique en se fendant d�une autre �explication de texte� : �La pauvret� nourrit le terrorisme�, a-t- il d�clar�. Oussama Ben Laden, Anouar Haddam, Zahraoui seraient donc des mis�reux, des n�cessiteux et les groupes troskistes qui ont durement frapp� dans les ann�es 1970 en Allemagne, en Italie et en France n�auraient recrut� en leur sein que des enfants pauvres selon la th�orie de Soltani. Quel discours r�ducteur dont l�unique but est une justification du 11 avril 2007 et de toutes les horreurs de l�islamisme ! Or, faut-il le r�p�ter, rien absolument rien ne justifie le crime le plus abject qui soit, le plus l�che ? Celui qui a caus� � un enfant de quatre ans une c�cit� � vie. Lorsque ce n�est pas de son enfant dont il s�agit alors oui on peut disserter � souhait y compris pour ne rien dire. Abdelaziz Belkhadem a cru judicieux quant � lui de d�clarer � autre divertissement gouvernemental � que c��taient les l�gislatives qui �taient vis�es et qu�on veut emp�cher le peuple de se rendre aux urnes. Sauf qu�il est important de rappeler que ce �peuple� se fiche totalement du 17 mai 2007. Apr�s avoir v�cu le mercredi noir ou rouge comme on veut, il a surtout envie d��tre rassur� sur sa s�curit� dans un pays ins�curis� contrairement � tous les discours officiels. En outre, il y a lieu de rappeler au m�me Abdelaziz Belkhadem qu�en 1995 les Alg�riens sont all�s voter pour �lire leur pr�sident, M. Liamine Zeroual, en l�occurrence. Ils l�ont fait en masse, spontan�ment, nonobstant les menaces de mort annonc�es par les GIA. Ils l�ont fait sans avoir peur, ils l�ont fait pour dire �non� au terrorisme. Ils l�ont fait sans qu�on les entasse dans des bus de l�Etat. Si l�on ne venait qu�� douter de cette r�elle participation populaire au scrutin de 1995, l�on peut visionner les cassettes vid�o. Et Monsieur le pr�sident Liamine Zeroual est bien le seul � pouvoir se vanter d�avoir �t� choisi et �lu sans fraude, sans bourrage des urnes. Aujourd�hui plut�t que des l�gislatives, les citoyens exigent de vivre dans un pays stable et s�curis�. Ils veulent vivre et non pas mourir. Ils veulent vivre et ne plus avoir peur. Et la peur, Abdelaziz Belkhadem sait ce que c�est, lui qui est apparu le 11 avril 2007 � la t�l�vision, la mine d�compos�e, le teint vert et totalement d�stabilis�. Les l�gislatives ? Les citoyens ont d�autres soucis d�autres priorit�s, d�autant qu�ils ne sont pas partie prenante dans la r�partition des si�ges et strapontins. Et ils le savent fort bien. Une autre diversion est venue cette fois-ci du chef de l�Etat lui-m�me, lorsqu�il a entrepris lundi dernier une visite dans la banlieue alg�roise et inaugur� le Nouvel Institut Pasteur � D�ly-Ibrahim, va-t-il parler ? Que va-t-il dire ? se demand�rent les m�dias (presse ind�pendante). R�agissant tardivement comme � l�accoutum�e (inondations de novembre 2001, s�isme de Boumerd�s de 2003), c�est un pr�sident qui semblait hors du temps, hors d�Alg�rie qui a effectu� sa visite. Comme � l�accoutum�e ou plut�t selon son habitude, il n�a pas souffl� mot sur les attentats du 11 avril 2007. Et quand bien m�me il aurait parl�, qu�aurait-il pu dire ? Que sa politique suicidaire de r�conciliation est un �chec ? Qu�il s�excusait d�avoir rel�ch� �ses repentis� dont il est av�r� aujourd�hui qu�un grand nombre d�entre eux ont repris le chemin du crime, leur chemin favori ? Qu�il regrettait sa gr�ce amnistiante de janvier 2000, son amnistie de 2006, son laxisme consistant � lib�rer � chacune des f�tes nationales ou religieuses 5000 (cinq mille) d�linquants de la pire esp�ce, excellentes recrues pour le terrorisme islamiste ? Qu�il regrettait d�avoir mis au banc des accus�s les patriotes r�publicains, d�sarm�s, abandonn�s par l�Etat, vivant mis�rablement tandis que logements et pensions sont g�n�reusement distribu�s aux terroristes-islamistes ? L�un de ces patriotes, M. Gharbi Mohamed Tounsi � j�avais annonc� que je parlerai de lui dans chacune de mes chroniques � moisit � 70 ans en prison sans que cela �meuve le chef de l�Etat qui aurait pu user de son droit de gr�ce dont il a abus� � l��gard des assassins de l�Alg�rie. Que pouvait-il dire ? Qu�il regrettait d�avoir pi�tin� la m�moire de feu Aboubakr Belka�d, de Abdelhak Benhamouda, des policiers, militaires assassin�s, des nourrissons d�capit�s et enfourn�s, des filles viol�es ? Le chef de l�Etat n�a rien dit parce qu�il ne pouvait rien dire et il ne pouvait rien dire parce qu�il a �chou�. Il a prononc� d�une voix presque inaudible nonobstant le micro, � une dame : �Le peuple doit se mobiliser et ne pas assister en spectateur aux actes de sabotage� Tiens donc ! C�est donc nous les coupables. Les seuls coupables. Les bombes que n�ont pas pu pr�voir et d�samorcer Abdelaziz Bouteflika, son chef du gouvernement, son ministre de l�Int�rieur. C��tait au peuple d�arr�ter le carnage. Voire de le pr�voir ! Dans le cas contraire, il est accus� d��tre spectateur. Un spectateur qui meurt d�chiquet� par une bombe ou qui perd l�usage de ses jambes, celui de la vue est-il encore spectateur ? La vigilance, la mobilisation populaire sont des virus que les dirigeants se doivent d�inoculer. A Casablanca ce sont des citoyens marocains qui ont proc�d� � l�arrestation d�un terroriste poseur de bombe avant qu�il n�ait le temps de commettre son carnage. Mais lorsqu�on r�p�te sans cesse � son peuple : 1) Que la paix est chose r�elle. 2) Que la r�conciliation avec les bourreaux est l�unique solution au terrorisme islamiste. 3) Que le pardon pr�sidentiel se substitue � celui des familles meurtries, a-t-on le droit d�accuser �son� peuple d��tre spectateur et de manquer de vigilance ? Le v�ritable spectateur est celui qui s�ent�te � ne pas changer de fusil d��paule en reconnaissant que la r�conciliation nationale a �t� d�chiquet�e � si tant est qu�elle ait eu un jour un sens � par les bombes du 11 avril 2007. La v�ritable couverture du crime est pr�cis�ment cette amnistie aussi injuste qu�infond�e au regard du droit interne comme celles des normes internationales. Et les r�conciliateurs ne pourront jamais convaincre ceux qui y sont oppos�s du contraire. L�histoire mondiale est l� pour confirmer que jamais au grand jamais on n�a exig� de la victime � ou de ses ayants droit � de pardonner � des coupables qui n�ont pas exprim� de regrets et se disent fiers d�avoir assassin� des militaires. Et lorsque le chef de l�Etat a d�clar� � Constantine qu�il a �remarqu� un rel�chement s�curitaire�, on est en droit de lui r�pondre que lorsqu�on est le premier magistrat du pays, il est insuffisant de �remarquer�, de �constater�, il y a lieu de tirer la conclusion qui s�impose : partir, d�missionner et assumer pleinement �son rel�chement s�curitaire� dont lui, chef de l�Etat, est au premier chef responsable. L�autre divertissement nous a �t� offert avec les marches �spontan�es�, le rassemblement tout aussi �spontan� � la coupole du 5-Juillet. Un rassemblement qui a regroup� ex�cutif, formations politiques, mais aussi beaucoup de jeunes embarqu�s dans des bus �spontan�s�. Des jeunes, beaucoup de jeunes qui se sont dits que harragas, candidats au suicide, ch�meurs, ou pr�sents � la coupole quelle diff�rence pour eux ? Et puis cela fait si longtemps que les Alg�riens (en raison de l��tat d�urgence) n�ont pas eu l�occasion de crier, de s�exprimer ! S�il s��tait v�ritablement agi de d�noncer et de condamner le terrorisme, l�op�ration �tatique eut �t� payante. Mais il �tait surtout question de r�conciliation et de l�image du chef de l�Etat avec les slogans �Vive Bouteflika�, �Oui � la r�conciliation, non au terrorisme�. L�objectif �tait donc de vanter la �moussalaha� (r�conciliation) Aurait-on autoris� au minist�re de l�Int�rieur un rassemblement ayant pour seul slogan et uniques banderoles �Non au terrorisme� ? Certainement pas. A ses adeptes, le ministre de l�Int�rieur aurait d�p�ch� � Etat d�urgence oblige ! � les forces anti-�meutes comme il le fait toutes les fois que des familles de victimes du terrorisme tentent d�exprimer leur d�saccord � la politique de la r�conciliation. Des policiers qui tapent sur les familles meurtries et qui peuvent pourtant mourir � tout moment happ�s par une bombe. Lorsque nous �tions nombreux � condamner le terrorisme- islamiste durant les ann�es infernales � visage d�couvert, les r�conciliateurs, qui sont toujours les m�mes, qualifiaient nos marches et rassemblements (23 mars 1993 - 23 mars 94 - 29 janvier 95 contre le contrat de Rome, 10 mai 92 - 2 janvier 92) d�actions initi�es par le pouvoir et les manifestants de bras droit du pouvoir. A la coupole, ce mardi 17 avril � Alger et � travers tout le pays (hormis les formations politiques), les autres, tous les autres Alg�riens engag�s dans l�op�rations marketing en faveur de Bouteflika et sa r�conciliation d�cid�e au plus haut niveau �taient-ils des marcheurs et des rassembl�s �spontan�s� ? Durant les ann�es de terrorisme, il fallait avoir le courage de marcher sans se cacher le visage et de condamner le terrorisme. Ce courage, des associations comme celles du RAFD, Lalla Fatma n�Soumeur, des artistes, des journalistes, des femmes � beaucoup de femmes � ind�pendantes, des cadres, des syndicalistes, des partis r�publicains, l�ont eu et je suis loin de penser que quiconque puisse se permettre de leur donner aujourd�hui des le�ons de patriotisme ou de nationaliste. �Non au terrorisme, non � la r�conciliation� tels sont les slogans et les convictions de ces r�publicains qui n�ont pas chang�. Et qui n�ont nullement l�intention de changer nonobstant l�insulte, l�injure dont ils peuvent �tre l�objet de la part des r�conciliteurs. Les attentats du 11 avril 2007 sont autant de faits qui prouvent la justesse de leur analyse consistant � dire que la politique de r�conciliation a totalement d�mobilis� les Alg�riens � tous les niveaux et a fait perdre toute cr�dibilit� � l�Etat sur le plan international. Un Etat, dont il faut dire que son premier responsable, le chef de l�Etat en l�occurrence, plut�t que d�organiser des �shows� en vue d�un troisi�me mandat � puisque tel �tait aussi l�objectif des marches et rassemblements spontan�s � devrait tirer les conclusions qui s�imposent apr�s le 11 avril 2007 d�autant que sa voix inaudible et sa mine tr�s fatigu�e ne sont pas de nature � rassurer les Alg�riens sur la gestion politique du pays. Inutile de continuer � nous cacher cette autre v�rit�. Elle est apparue d�elle-m�me sur le petit �cran. La r�conciliation comme slogan, discours ou conviction, s�av�re inop�rante aujourd�hui pour donner � l�Etat et � ses institutions dont la pr�sidence de la R�publique, la cr�dibilit� dont il a hautement besoin, tant � l�int�rieur que hors territoire national. La r�conciliation et les slogans creux ne r�pondent pas � cette question toute simple : les Alg�riennes et les Alg�riens ont-ils tort de craindre � l�avenir d�autres kamikazes ? Tout le reste n�est que bla - bla - bla...