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TRAVAUX DE LA 4e SESSION DE LA COMMISSION EXECUTIVE FEDERALE "La FNTR a connu une p�riode de blocage et un embargo g�n�ral", reconna�t son nouveau secr�taire g�n�ral
La F�d�ration nationale des travailleurs retrait�s (FNTR) (affili�e � l'UGTA) a tenu le 30 mai dernier la 4e session de sa commission ex�cutive, la premi�re apr�s la d�mission �forc�e� de son secr�taire g�n�ral, Abdelmadjid Azzi. Cette session est habituellement programm�e en mars, l'important retard s'expliquant en partie par la crise qu'a subie en 2006 cette organisation, crise qui reste latente et les choses sont loin d'�tre rentr�es dans l'ordre. Ce serait plut�t la FNTR qui serait rentr�e dans les rangs, suite aux pressions du minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, de... l'UGTA (!) et de membres de la direction de la FNTR ! Pour le nouveau secr�taire g�n�ral de la FNTR, la plupart des revendications avanc�es par son organisation ont �t� satisfaites : il a d'ailleurs tenu � saluer la disponibilit� du ministre du Travail et de la S�curit� sociale. Simples propos de courtoisie ? La liste des revendications non satisfaites est pourtant encore tr�s longue (voir article ci-dessous). Pour l'actuel secr�taire g�n�ral de la FNTR, �la F�d�ration a connu une p�riode de blocage, un embargo g�n�ral�, a-t-il affirm� � l'ouverture des travaux de la commission ex�cutive. Selon lui, �deux options se sont pr�sent�es � nous. Soit aller dans la rue, c'est-�-dire poursuivre la confrontation pour r�gler nos probl�mes, ou revenir en arri�re, faire une pause pour mieux rebondir et se positionner en tant que partenaire en discutant autour d�une table�. Mais il a tenu � pr�ciser que �la FNTR n'a pas d�vi� de sa voie trac�e lors du 4e Congr�s en 2005�, tout en ajoutant que �la F�d�ration a commis des fautes que nous assumons ensemble avec l'ex-secr�taire g�n�ral�. Quelles ont �t� ces fautes ? Il ne l'a pas pr�cis�. Le discours d'autosatisfaction est pr�dominant : �Depuis quelque temps, nous avons fait des progr�s et nous sommes satisfaits pour cela car c'est le d�but de la fin de la crise. Le minist�re du Travail a �t� attentif � nos revendications et a m�me r�gl� plus de 50% de nos pr�occupations.� Il a �galement mis en exergue les progr�s obtenus gr�ce au dialogue amorc� avec le minist�re de tutelle. Il faut relever que cette 4e session de la commission ex�cutive de la FNTR est intervenue dans un contexte particulier, marqu� par le d�part �forc�, il y a quelques mois, de Abdelmadjid Azzi du poste de secr�taire g�n�ral de la FNTR. Selon son successeur, ce d�part aurait permis de mettre fin au conflit qui oppose cette organisation au minist�re de tutelle. Les explications tant attendues du pr�c�dent secr�taire g�n�ral de la FNTR Il �tait utile que l'ex-secr�taire g�n�ral de la FNTR explique pourquoi il a �t� pouss� � la d�mission, car cela n'a jamais �t� rendu public. Ce qu'il a fait lors de cette 4e session de la commission ex�cutive de la FNTR. Selon lui, tout a commenc� quand le gouvernement, sur proposition du minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, a d�pos� � l'APN un projet de loi visant � financer la relance de l'emploi avec l'argent de la Caisse nationale d'assurance ch�mage (Cnac), argent en fait des assur�s sociaux. La FNTR, � juste titre, s'y �tait fermement et publiquement oppos�e, ce qui n'a pas �t� du go�t du ministre de tutelle. L'autre d�saccord avec ce minist�re a port� sur une disposition li�e � la collecte des cotisations des adh�rents de la FNTR. Explication de Azzi : �Les retrait�s, en pr�vision du 4e Congr�s de la FNTR, ont approuv� l�id�e de retenir 3 DA sur chaque pension des adh�rents de la FNTR en guise de cotisation�, mais �le ministre a, au d�part, refus� l�id�e de retenue et a approuv�, par la suite, mais de mani�re verbale uniquement�. Par la suite, Azzi est all� voir le ministre du Travail pour l'inviter � l'inauguration du 4e Congr�s de la f�d�ration. �Je lui ai remis le rapport que la FNTR allait soumettre au congr�s pour l�informer de son contenu et je lui ai demand� d�annoncer aux retrait�s les augmentations pr�vues�, a-t-il pr�cis�. Le ministre boycottera ce congr�s, car, selon Azzi, �le contenu du rapport n�a pas �t� � son go�t�. Quelles sont les raisons de ce boycott ? Est-ce parce que, dans ce rapport, la FNTR demandait la r�habilitation et l�attribution de pr�rogatives plus larges au conseil d�administration de la CNR, ce qui aurait diminu� celles du minist�re ? Puis, il y eut les �importantes d�cisions� du gouvernement visant � augmenter les pensions inf�rieures � 10 000 DA, augmentations � la charge de l'Etat. La FNTR avait une vision assez large et juste concernant les b�n�ficiaires de ces augmentations et elle l'a exprim� � plusieurs reprises, alors que, du c�t� des minist�res des Finances et du Travail et de la S�curit� sociale, le champ d'application choisi �tait plut�t injustement restrictif. Ce qui a �t� d�nonc� � plusieurs reprises par la FNTR, d�nonciations tr�s m�diatis�es. Ce qui, bien s�r, selon Azzi, n'a pas du tout plu au ministre du Travail et de la S�curit� sociale, d'autant plus que les revendications de la FNTR ont �t� par la suite en partie accept�es par le gouvernement. La FNTR, pour davantage se faire entendre, appelle � une premi�re dans les annales de cette organisation � les retrait�s � organiser des sit-in de protestation partout en Alg�rie devant les agences de wilaya de la CNR. Ce fut un grand succ�s en mati�re de mobilisation et fit la une de toute la presse �crite ! Les jours de Azzi � la t�te de la FNTR �taient compt�s. Apr�s cette sortie des retrait�s dans la rue, par milliers, la FNTR est re�ue, pour ne pas dire convoqu�e, par le secr�tariat g�n�ral de l�UGTA et Azzi a �constat� que la solidarit� a �t� absorb�e et le protectorat de l�UGTA a �t� presque lev� sur notre f�d�ration�. Il a �compris qu�il existe une zone rouge � ne pas franchir et j�ai d� me sacrifier pour le bien des retrait�s�, avouera-t-il. Puis, ce furent de tr�s viles accusations � son encontre qui furent publiquement colport�es, et l'inertie de ses coll�gues du secr�tariat f�d�ral fit le reste.