Un rendez-vous certainement � ne pas manquer ! Cet apr�s-midi � 15h, l�association SOS Bab-El-Oued abritera la projection du film documentaire �Premier plan Alg�rie, un cin�ma � tout cri�, suivie d�une rencontre-d�bat avec les jeunes r�alisatrices Sihem Merad et Elodie Wattiaux. Belle initiative de ces deux jeunes filles qui ont parcouru l�Algerie du grand �cran depuis son ind�pendance � nos jours. En 64 minutes, elles nous r�v�lent en couleur toutes les couleurs du parcours du combattant emprunt� � chaque instant par les professionnels du 7e art. Elles leur ont donn� la parole, montr� des images et zoom� sur l�innommable. A l�unanimit�, r�alisateurs, sc�naristes, distributeurs et exploitants se sont pr�sent�s plein d�espoir face au massacre organis� par les autorit�s. Dans quel pays et dans quelle soci�t�, en se vantant, ont ach�ve tranquillement les talents et les espoirs de demain. En Alg�rie certainement ! En 2007, la sonnette d�alarme ne s�est pas encore enraill�e et puisque faire la charit� au pied du minist�re de la Culture pour produire son film ne suffit plus, ces acteurs ont d�autres cieux o� il est plus plausible de le faire que dans son propre pays. Une grande parenth�se qui ne se refermera que le jour o� la volont� de l�Etat s�exprimera en faveur d�une culture assise sur des bases solides. L�Alg�rie en avait encore jusqu�aux ann�es 1970. Depuis, c�est une descente en r�gle dans l�enfer des salles de cin�ma que l�on d�truit � vue, des cin�astes que l�on cassent en masse, d�une technique de formatage appliqu�e en massage par la t�l�vision. Evidemment, ici la t�l�vision �d�cide� du sort du cin�ma. Elle seule est d�tentrice de gros budgets puisque le Fonds d�aide (FDATIC), arrach� au minist�re de la Culture, ne paie m�me pas la facture d��lectricit� du projecteur. Que faire face au manque de volont� du minist�re de la Culture ? Ils ont tous r�pondu : �R�sister jusqu�au jour o�� et au cas o� !� L�AFFAIRE LLEDO EN EST UN BEL EXEMPLE Khalida Toumi, la ministre de la Culture qui s�est acharn�e sur le producteur, a certainement oubli� de faire v�rifier le contrat qui les lie dans le cadre de �Alger, capitale de la culture arabe�. Samedi matin, lors de son passage � l��mission Fi El Wadjihad, la ministre de la Culture s�en est prit vertement � J.P Lledo. Dommage que le producteur n�a pas le m�me avantage, celui d�user et d�abuser du pouvoir encore une fois de la t�l�vision et de la Radio nationale. A l�origine de ce conflit, l�annulation pure et dure de la projection pr�vue la semaine derni�re � la salle Ibn Zeydoun de Ne restent dans l�oued que ses galets. La raison �voqu�e par le minist�re est la non-remise de la copie du film deux mois avant la projection. Etrangement, le d�lai n�est stipul� nulle part dans le contrat. Au-del�, Lledo a quand m�me remis la fameuse copie, il y a 4 jours d�j�. Depuis, aucun signe de programmation. Dans ce genre de situation, qui doit trancher et dans quelle condition ? La ministre de la Culture est interpell�e �videmment !