La situation qui pr�vaut actuellement dans le secteur du transport public dans la wilaya de Annaba est inacceptable. Elle est due au comportement irresponsable de certains chauffeurs et leurs receveurs. Les usagers de ces transports sont r�volt�s et exasp�r�s et ne savent plus � quel saint se vouer, se contentant de r�actions de m�contentement. En d�pit de la v�tust� des bus, s�ajoute la course entre ses chauffeurs pour arriver � la prochaine station et accaparer le plus grand nombre de passagers. Ce comportement inconscient, qui met la vie des usagers en danger, cr�e une grande anarchie se traduisant par le non-respect de la ligne continue, le surcharge avant de quitter la station. Cette situation provoque le ras-lebol des passagers. Ces derniers esp�rent et aspirent � la prise de mesures ad�quates de la direction des transports pour mettre fin � cette anarchie. Dans le m�me cadre de ces comportements irresponsables, la ville de Annaba s�est transform�e depuis quelque temps en un v�ritable urinoir � ciel ouvert par manque de vespasiennes. Les citoyens qui viennent de loin sont contraints d�utiliser n�importe quel endroit pour se soulager. Hormis deux vespasiennes situ�es au centre-ville et o� l�hygi�ne fait totalement d�faut, tous les trottoirs et coins de la ville se trouvent dans un �tat lamentable et d�gagent des odeurs naus�abondes. A titre d�exemple, le passage de la Banque centrale, situ� � la rue Ibn-Khaldoun, ainsi que le boulevard principal de Annaba Emir-Abdelkader, o� est situ�e la mosqu�e portant le nom de ce dernier, et o� les mauvaises odeurs d�gag�es de la petite ruelle en face de ladite mosqu�e, obligent les fid�les � fuir cet �difice religieux notamment durant la pri�re du vendredi, ou leur nombre se multiplie et les oblige � squatter la moiti� de la rue Emir-Abdelkader, et jusqu�� cette ruelle qui est elle aussi un urinoir � ciel ouvert et un d�potoir. Cette situation d�solante laisse indiff�rents les responsables de l�APC de Annaba. La vespasienne, situ�e autrefois au niveau de la petite placette du Champ-de-Mars, a �t� transform�e en fast-food. A noter que celle-ci se trouve sur un axe tr�s fr�quent� par les voyageurs, notamment ceux qui affluent vers Annaba en provenance des diff�rentes localit�s de la commune. Autre exemple, autre d�solation, le cas des vespasiennes situ�es autrefois � proximit� du palais de la Culture, transform�es aujourd�hui en esplanades o� s�exercent toutes les atteintes aux m�urs et les diff�rentes formes de d�linquance et ce, pendant que les autorit�s appliquent la politique de l�autruche, car cela pourrait toucher leurs int�r�ts et ceux de leurs proches.