Le directeur national du renseignement am�ricain, Mike McConnell, affirme dans une lettre adress�e � un s�nateur que les �coutes controvers�es sans mandat de la justice n'�taient qu'un volet d'un programme plus �tendu de surveillance, a rapport� hier le Washington Post. M. McConnell d�clare que le programme d'�coutes de la NSA, l'agence am�ricaine charg�e du renseignement �lectronique, n'�tait qu'"un aspect sp�cifique de ces activit�s" autoris�es par le pr�sident George W. Bush apr�s les attentats du 11 septembre 2001, selon le journal. "C'est le seul aspect des activit�s de la NSA qui peut �tre discut� publiquement parce qu'il s'agit du seul aspect de ces multiples activit�s dont l'existence a �t� reconnue officiellement", a-t-il �crit dans cette lettre envoy�e au s�nateur r�publicain Arlen Specter, membre de la commission du S�nat sur les affaires judiciaires. L'administration Bush a reconnu l'existence d'un programme d'�coutes des communications t�l�phoniques et �lectroniques entre les Etats-Unis et toute personne � l'�tranger soup�onn�e de lien avec le terrorisme. L'existence de ce programme, r�v�l� en d�cembre 2005 par la presse, a provoqu� une avalanche de critiques et de poursuites judiciaires. Le gouvernement n'a en revanche pas confirm� d'autres programmes de surveillance et notamment la collecte, selon la presse am�ricaine, de relev�s d'appels t�l�phoniques pass�s par des dizaines de millions d'Am�ricains. D'apr�s le Washington Post, la lettre de M. McConnell est destin�e � d�fendre le ministre de la Justice, Alberto Gonzales. Un groupe de s�nateurs d�mocrates a appel� � la d�signation d'un procureur sp�cial pour �tablir si M. Gonzales s'est montr� coupable de parjure lors de son r�cent t�moignage au Congr�s quand il a affirm� qu'il n'y avait pas eu, au sein de l'administration Bush, d'objections l�gales sur ce programme d'�coutes. M. Gonzales a d�clar� qu'une bataille juridique d�but 2004 avait eu lieu mais qu'elle concernait "d'autres activit�s de renseignement�.