Cr��e � la veille des l�gislatives, la Coordination r�publicaine, compos�e de l�ANR de R�dha Malek, de l�UDR de Amara Benyoun�s et de l�aile de Ali Hocine du MDS, a-t-elle des chances de survivre au-del� de int�r�ts conjoncturels ? Du c�t� de l�Alliance nationale r�publicaine (ANR) on r�pond par l�affirmative. Le secr�taire national charg� de la communication consid�re que la coordination se porte bien. Tr�s optimiste, il estime que l�alliance ANR-UDR-MDS �est appel�e � se d�velopper� et annonce l�arriv�e probable d�autres formations politiques appel�s � renforcer davantage la coordination. �Des contacts sont en bonne voie avec quelques partis politiques. Il n�est pas exclu que la coordination s��largisse�. Le secr�taire national s�est, cependant, abstenu de d�voiler l�identit� des personnes d�sirant le faire. A ceux qui s�interrogent sur les activit�s voire les initiatives politiques que comptent initier la coordination, le secr�taire national pr�f�re d�velopper une approche diff�rente. �la coordination, c�est plut�t une dynamique que des actions ponctuelles �. Cela n�a pourtant pas emp�ch� la coordination d�initier un cycle de d�bats au cours du mois de Ramadan, plac� sous le th�me : �Quel espoir pour l�Alg�rie.� En d�autres termes, et apr�s la d�b�cle au lendemain des l�gislatives, les trois partis de la coordination ne m�rissent aucun projet d�initiative politique. Pourtant, le leader de l�ANR avait plac� beaucoup d�espoir sur cette alliance et promettait des actions qui d�passeraient le cadre des listes communes initi�es lors des l�gislatives. R�dha Malek avait d�clar� � cet �gard que : �L�enjeu est trop important . Au-del� des donn�es conjoncturelles, nous nous proposons de voir loin, en direction d�un vrai changement. L�id�e-force qui nous anime est celle d�une Alg�rie r�solument moderne arcbout�e sur les valeurs patriotiques, o� sera r�serv� de droit un espace pour une opposition d�mocratique dot�e d�une capacit� de propositions et servant de contrepoids au pouvoir�. A ceux qui s�interrogeaient sur l�apport d�une telle coordination, le num�ro un de l�ANR avait d�clar� : �Notre alliance n�est effectivement qu�un segment de la mouvance d�mocratique. Dans la mesure o� chaque parti maintient le cap dans la voie d�mocratique qui est la sienne, il est certain qu�une convergence sera au rendez- vous, sous l�effet d�une dynamique dont notre alliance constitue le premier pas.� Les plus sceptiques n�ont plus qu�attendre pour voir �