Apr�s les pourvois en cassation introduits par le parquet et la partie civile, la cour de B�ja�a a eu � r�examiner dimanche dernier l�affaire opposant la famille du jeune Idir Nabil au Dr Menzou, m�decin responsable pr�sum� du d�c�s du jeune Idir Nabil suite � une intervention chirurgicale effectu�e dans la clinique priv�e � Oued-Ghir. Le parquet a requis une peine de deux ann�es d�emprisonnement � l�encontre du praticien. Pour rappel, celui-ci avait �t� condamn� en premi�re instance, le mois d�octobre 2006, � une ann�e de prison avec sursis sous les chefs d�inculpation de �n�gligence mortelle�, d�tournement de malade d�une structure publique vers une structure priv�e pour des mobiles mercantiles�. Un premier verdict �en totale contradiction� avec les conclusions de la commission d�enqu�te diligent�e par le minist�re de la Sant�, a estim� la famille du d�funt, qui avait alors d�cid� d�introduire un pourvoi en cassation. Lors du proc�s, le repr�sentant du minist�re public a mis en exergue dans son intervention les �n�gligences graves� observ�es dans le rapport de la commission du minist�re de la Sant�, � savoir qu�aucun suivi m�dical n�a �t� relev� durant les deux journ�es d�hospitalisation du d�funt dans la clinique avant de se faire op�rer. Le parquet a �galement fait constater les pratiques �mercantiles courantes� dans les structures publiques. �Nous savons que certains praticiens se servent des h�pitaux comme lieux de racolage au profit de cliniques priv�es�, a-t-il soulign� avant de prononcer la peine maximale de deux ans d�emprisonnement � l�encontre du praticien. La date de mise en d�lib�r� est programm�e pour le 7 octobre prochain. Pour rappel, l�affaire remonte au mercredi 4 octobre 2004 lorsque le jeune Idir Nabil, suite � un accident de la circulation, a �t� �vacu� vers le service des urgences de l�h�pital Khelil-Amrane � B�ja�a o� le Dr Menzou �tait de service ce jour-l�. Apr�s examen du bless� chez qui une fracture du f�mur a �t� diagnostiqu�e, le m�me m�decin propose � la famille le transfert du bless� vers la clinique priv�e, le Rameau d�olivier, � Oued-Ghir, arguant, selon les t�moignages du p�re de la victime, appel� � la barre lors du premier proc�s du mois d�octobre 2006, que �l�h�pital Khelil- Amrane est une �curie et que la clinique de Oued-Ghir dispose de tous les �quipements n�cessaires pour la r�ussite de l�op�ration�. L�accident� d�c�da cinq jours apr�s son admission cons�cutivement � une embolie graisseuse.