Dans un pass� r�cent, les �coles primaires publiques b�n�ficiaient d�une attention particuli�re de la part des �lus locaux. Le pr�sident d�APC veillait personnellement � leurs besoins l�gitimes puisqu�elles sont int�gr�es au patrimoine communal. Contrairement aux coll�ges et lyc�es dot�s de l�autonomie financi�re, les �coles primaires d�pendent mat�riellement des APC qui ont le devoir d�assurer leur entretien, leur chauffage en hiver, leur gardiennage et leur fonctionnement, comme le stipule le code communal. Depuis de nombreuses ann�es, ces �tablissements scolaires sont arbitrairement l�s�s par les �diles en d�pit des promesses enflamm�es avanc�es lors des campagnes �lectorales. Comme � l�accoutum�e, les directeurs de ces structures �ducatives, adressent � la fin juin aux APC un rapport d�taill� o� ils mentionnent les r�parations � entreprendre durant les grandes vacances, � savoir l�alimentation en eau potable, peinture, ma�onnerie, menuiserie, vitrerie, �lectricit�, appareils de chauffage et �galement les besoins en fournitures scolaires indispensables (craie, mat�riel didactique, registres et autres). Le constat est amer en cette rentr�e scolaire, des chefs d��tablissement d�plorent un �tat des lieux r�ellement d�plorable qui annihile les meilleures volont�s du monde et cr�e un sentiment de d�couragement de frustration. Des directeurs d��cole se sont rapproch�s de notre r�daction pour exprimer leur indignation et leur ras-le-bol face � l�attitude irresponsable et d�cevante des locataires de l�H�tel de ville de Guelma. A titre illustratif, les �coles communales du secteur ouest du chef-lieu de wilaya, offrent un spectacle d�solant et pitoyable : manque d�eau potable, vitres cass�es, serrures inop�rantes, ampoules grill�es, tables et bancs d�fectueux murs sales, sanitaires obstru�s. Une �cole du centre-ville de Guelma, mitoyenne au si�ge de la Direction de l��ducation n�est gu�re mieux lotie, �tanch�it� d�faillante, surpresseur en panne, portail cass�, manque d��clairage dans les salles de classe, �go�t �ventr�, locaux non repeints depuis plus d�une vingtaine d�ann�es, insuffisance du personnel d�entretien et de gardiennage. Nos interlocuteurs se plaignent de �la passivit�, voire du m�pris�, affich�s par les �lus locaux qui refusent de visiter ces lieux du savoir. Pour ne pas d�roger � une r�gle bien �tablie, les fournitures scolaires n�ont pas encore �t� distribu�es au grand dam des gestionnaires qui nous signalent l��puisement du stock des produits d�entretien indispensables � l�hygi�ne et au bien-�tre de la collectivit�.