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CONSEIL DE L'OTAN ET R�UNION DES "26+7" PARTENAIRES DU DIALOGUE M�DITERRAN�EN Alger, d�Ulysse � Endeavour...
Du si�ge de l'Otan � Bruxelles, Aziouz Mokhtari
Le communiqu� final du Conseil minist�riel de l�Otan le mentionne, express�ment et dans un paragraphe � part �Avec nos sept (7) partenaires m�diterran�ens, nous passerons en revue les progr�s importants accomplis dans le cadre du dialogue m�diterran�en depuis notre r�union en 2004 � Riga�. En plus du conseil de l�Otan, le si�ge de l�Alliance a vu se r�unir les 26 pays membres avec les partenaires m�diterran�ens au dialogue dont l�Alg�rie... A l�approche de la c�l�bration de son 60e anniversaire, l�Alliance de l�Atlantique nord a tenu � rappeler l�importance qu�elle accorde � la M�diterran�e et � r�affirmer son intention d�y peser encore et m�me d�accro�tre son poids dans le grand bleu. L�Alg�rie, qui a adh�r� au dialogue m�diterran�en de l�Otan en 2004, est, personne ne le nie, ici, un pays de grande port�e strat�gique aux yeux des concepteurs et des d�cideurs de l�Alliance. Les �26+7� qui se sont rencontr�s, hier, � Bruxelles, sont, il faut le souligner, les pays membres de l�Otan et les 7 pays riverains partenaires au dialogue m�diterran�en initi� par l�Alliance dont l�Alg�rie. Depuis son entr�e formelle � ce cadre de partenariat, l�Alg�rie n�a pas �t� inactive. Notre pays a particip� et participe toujours aux op�rations Endeavour, l�un des dispositifscl�s de la coop�ration entre les pays de l�Otan et leurs partenaires du sud de la M�diterran�e. Lors de la rencontre tenue, hier, � Bruxelles, les �26+7� ont donc, comme attendu, �chang� leurs points de vue sur la situation au Moyen Orient. Cet �change est d�autant plus important qu�il intervient � l�avant-veille de la conf�rence qui doit r�unir, aux USA, Palestiniens et Isra�liens et qui, en toute vraisemblance, aboutirait � une acceptation par Isra�l du principe d�un Etat palestinien. Pour autant, les �26+7� n�ont pas, selon les observateurs de la chose atlantiste, ici, dans la capitale belgo-europ�enne et si�ge de l�Alliance, �lud� les autres questions qui se posent au monde. Les rapports Russie/Otan, le terrorisme et d�autres crises, l�Afghanistan, l�Iran, l�ind�pendance du Kosovo, n�auront pas manqu�, c�est �vident, au menu de cette conf�rence. Si l�ordre du jour officiel ne les mentionne pas, on ne voit pas comment et pourquoi les 26 membres de l�Otan et leurs sept partenaires au dialogue m�diterran�en les auraient n�glig�s. Ce n�est pas le genre de la maison Otan. Pour revenir � l�Alg�rie, tout le monde s�accorde � lui reconna�tre dans les ann�es futures un r�le majeur en M�diterran�e. Notre pays, qui entretient des relations de haut niveau et privil�gi�es avec la Russie et la Chine, qui maintient, tout de m�me, des rapports, m�me s�ils ne sont pas exceptionnels, de bonne facture avec la France, �l�ment moteur de l�Union africaine et, surtout, puissance �nerg�tique incontournable, peut et doit tenir son rang dans l�espace m�diterran�en que tout le monde convoite. L�Otan, bien �videmment, l�Europe avec le processus de Barcelone et la politique de voisinage (PEV), les USA avec leur impressionnante armada qui y prend place depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale et, demain, nul doute, la France avec son projet d�Union m�diterran�enne. Sans omettre, bien s�r, la Turquie et l�Espagne, de plus en plus avides de rattraper le temps perdu par elles. Ulysse, fondateur de la ville d�Alger, selon la mythologie grecque, corrig�e, il est vrai, par le savoir et la finesse des Alg�rois, ne verrait sans doute pas d�un mauvais �il cette renaissance.