L�ensemble des travailleurs de l��ducation rejette, toujours aussi fermement, le contenu de la nouvelle grille des salaires. Malgr� les intimidations et les sanctions, le feuilleton des protestations continue. Wassila Zegtitouche - Alger (Le Soir) - R�unis hier, � Alger, le SNTE de Karim Boudjenah et quatre coordinations du secteur de l��ducation, ont r�it�r� �leur m�contentement et leur refus de la nouvelle classification�. L��re des gr�ves �politiques�, o� les salaires n��taient pas touch�s, est r�volue. �Les trois jours de gr�ve observ�s pas les travailleurs de l��ducation seront officiellement pr�lev�s de leur salaire�, pr�cise Boudjenah. Des intimidations qui ne semblent pas mod�rer leur combat. Bien au contraire, les sanctions qui sont en cours d�application contre les gr�vistes, donnent une valeur au combat. �Les adjoints de l��ducation observeront, le 10 mars � 14 heures, un sit-in devant le minist�re de l�Education au Ruisseau. Le m�me jour, tous les travailleurs de l��ducation � travers le territoire national, organiseront simultan�ment des rassemblements devant les directions de l��ducation de leurs wilayas respectives�, pr�cise Boudjenah. Par ailleurs, le SNTE se r�unira le 9 mars prochain avec l�ensemble des syndicats autonomes. Pour les quatre coordinations, sous l�aile du SNTE, � savoir les coordinations des directeurs du moyen, des �conomes, des conseillers d�orientation, les revendications sont quasiment identiques : �des postes dignes et des salaires pr�servant cette dignit� �. Les m�mes contestations : un refus net de la nouvelle classification qui a �conduit � des d�gradations de postes�. Dans ce chapitre, pour les directeurs du moyen qui contestent fermement cette classification les d�gradant de trois points, il serait temps �de restituer au directeur son autorit� et d��largir ses pr�rogatives dans la prise de d�cisions�. �Nous �tions class�s 16/02 et nous nous retrouvons au 13e grade� explique le repr�sentant de la coordination des directeurs, Ammour Tahar. Ce nouveau classement est jug� discriminatoire et non conforme aux responsabilit�s et au travail fourni. Autres revendications, �le droit au logement et aux primes�. De leur c�t�, les �conomes insistent sur la n�cessit� �d�une r�vision de la nouvelle grille des salaires�, tout en axant leurs requ�tes sur les primes et indemnit�s. Les travailleurs de l��ducation qualifient le contenu de la grille des salaires �d�humiliation � l��gard de la classe moyenne �. Enfin, ils d�plorent le mutisme des autorit�s concern�es, et la marginalisation des syndicats autonomes.