L�Association des commer�ants et des artisans de la da�ra d�Azazga (ADPC) se f�licite du succ�s enregistr� par la gr�ve g�n�rale du 24 mars dernier (voir notre �dition du 25 mars) pour protester contre la d�cision de l�assembl�e d�autoriser la tenue d�un march� de proximit� anim�, selon ses membres, par des marchands qui ne payent pas les m�mes taxes qu�eux. Entre-temps, l�APC d�Azazga sort de sa r�serve et dresse un v�ritable r�quisitoire contre l�organisation commer�ante qu�elle accuse, dans une d�claration rendue publique, de s��tre rendue coupable de d�clarations calomnieuses et d��tre mue, selon le premier magistrat de la commune, par une volont� de �r�gler des comptes politiques� � l�Assembl�e. Estimant �tre dans son bon droit en r�glementant le march� de proximit� � deux jours par semaine, alors qu�il se tenait quotidiennement et de mani�re anarchique, en vue de ma�triser le commerce informel et son insertion dans l�activit� commerciale l�gale conform�ment aux textes (instruction n� 08 du 26/05/2007 du chef du gouvernement, circulaire n� 112 du 19/08/1995 du minist�re du Commerce, d�cret ex�cutif n� 93/237 du 10/03/1993 relatif aux activit�s commerciales, artisanales et professionnelles), l�APC en r�f�re � une d�claration parall�le, �uvre d�un groupe de commer�ants anonymes, s�inscrivant en faux contre l�appel � la gr�ve et sugg�re de faire un sondage aupr�s des commer�ants qui ont baiss� rideau �pour �tre �difi�s quant � l�opportunit� de cette gr�ve� condamn�e, selon la d�claration, �par des �crits de commer�ants qui ont baiss� rideau, dup�s et mal inform�s par des personnes qui ont plus de comptes politiques � r�gler que le souci majeur de porter haut la noble profession qu�ils sont cens�s repr�senter�. En voulant pour preuve l�enveloppe financi�re de 3 millions de dinars accord�e dans ce contexte par la direction du commerce en vue de l�am�nagement du site choisi � cet effet, l�APC soutient par ailleurs que �la gr�ve du 24 mars est en contradiction avec les engagements pris par l�ACADA avec les diff�rents partenaires, � savoir le maintien du march�, le recensement des types d�activit�s exerc�es et la d�signation d�une commission avec pour mission le contr�le de la l�galit� de l�activit� non s�dentaire exerc�e� et ce, en n�honorant pas le rendez-vous pris � cet effet. Consid�rant que �les consommateurs ont �t� pris en otages et que personne n�a os� lever le petit doigt pour les d�fendre et d�noncer le pouvoir d�achat qui s�effrite dangereusement au fil du temps�, l�APC s�engage �� prendre toutes les mesures n�cessaires dans le cadre des conditions et modalit�s r�gissant r�gissant les march�s de proximit�. Prenant � t�moin la population, l�APC a �galement rendu publique une correspondance adress�e � l�ADPC dans laquelle elle est revenue sur la gen�se de l�av�nement du march� de proximit�, soutenant que l�assembl�e a pris ses responsabilit�s en prenant en charge les dol�ances des commer�ants. Qu�en pense l�Association pour la d�fense et la protection des consommateurs (ADPC) ? Son pr�sident, ex-P/APC sortant, d�fend le principe du maintien du march� de proximit� mais seulement une journ�e par semaine �pour ne pas l�ser les commer�ants de la ville�, a-t-il tenu � pr�ciser. Sur la question des prix pratiqu�s par les commer�ants de la localit� avec ce constat fait par les citoyens qu�Azazga affiche quasiment les prix les plus chers de la wilaya de Tizi- Ouzou et ce, de l�avis des habitants, d��lus et m�me d�un commer�ant qui a justifi� ces �carts de prix affich�s sur les produits de large consommation par le fait que de par sa situation de ville carrefour, la localit� fait l'�conomie de la fid�lisation de la client�le. Le pr�sident de l�ADPC reconna�t cet �tat de fait avouant cependant l�impuissance de sa structure et arguant de la lib�ralisation des prix. Une r�alit� que devra prendre en consid�ration l�Association des commer�ants et des artisans d�Azazga pour faire face � la concurrence de ce march� de proximit� et des localit�s voisines. Cette situation pousse d�ailleurs bon nombre d�hommes et femmes � faire leur march� dans la ville voisine de Fr�ha, indiquaient des citoyens qui commentaient la gr�ve de lundi dernier. BOUDJIMA Les transporteurs de voyageurs en gr�ve de deux jours C�est hier qu�a d�but� la gr�ve des transporteurs de voyageurs de la commune de Boudjima. S��talant sur deux jours, les gr�vistes justifient leur fait parce que les maintes r�clamations faites aupr�s des autorit�s concern�es sur des probl�mes tr�s divers et �pineux avaient pas trouv� de r�ponse. Il y a quelques jours, les repr�sentants des transporteurs ont eu � affronter le m�pris des responsables locaux de la commune de Ouaguenoun. Saisis pour effectuer des am�liorations aux ralentisseurs (dosd��ne) qui paralysent quasiment la circulation, ils ont oppos� selon les transporteurs, un m�prisant refus bien qu�� quelques kilom�tres de l�, les autorit�s de la commune de A�t A�ssa Mimoun ont r�pondu favorablement � cette dol�ance. Ces deux jours de gr�ve p�naliseront sans aucun doute les citoyens. La majeure partie de la population de Boudjima est compos�e de travailleurs et d��tudiants largement d�pendants du transport, ils ont commenc� la veille � prendre leurs dispositions face � ces deux longues journ�es o� ils seront contraints de ne pas se rendre � leur lieu de travail, g�n�ralement � Tizi- Ouzou ou dans sa p�riph�rie. Le transport conna�t depuis longtemps des perturbations le long de la ligne Boudjima-Tizi-Ouzou. Cela ne fait que quelques semaines, depuis que le passage par Makouda est interdit bien que la commune de Boudjima soit administrativement rattach�e � la da�ra de Makouda. Les jours et les mois � venir s�annoncent plus difficile en raison de la persistance des autorit�s en charge du dossier du transport de la wilaya de Tizi- Ouzou � ignorer le probl�me de la commune de Boudjima. Toutefois, l�attitude inconsciente des autorit�s et la d�termination des transporteurs � en d�coudre avec les responsables du transport ne devront pas occulter le fait que c�est le citoyen qui est pris en otage. Kamel Boudjadi OUAGUENOUN Le si�ge de l'APC ferm� par les citoyens Les habitants du village de Djebla, dans la commune de Ouaguenoun, ont proc�d�, hier, � la fermeture du si�ge de l'APC. A l'origine de cette action, la d�gradation quasi totale du tran�on routier reliant ce grand village et le cheflieu de la commune. Des villageois, qui sont pass�s � cette action ultime et d�sep�r�e, affirment qu'ils ont saisi les diff�rents responsables locaux qui se sont succ�d� � la t�te de cette commmune mais sans aucun r�sultat palpable. Par ailleurs, il convient de signaler que ce grand centre urbain joue un r�le pr�pond�rant lors des joutes �lectorales locales. Ainsi, et depuis des d�cennies, les citoyens ont re�u une multitude de promesses, mais qui n'ont pas �t� tenues. C'est pourquoi donc la fermeture du si�ge de l�APC est devenue un moyen d'alerter les responsables locaux sur l'�tat de d�labrement total de la route reliant cette localit� au chef-lieu de Tizi-Ouzou. C'est, aussi, une fa�on d'enclencher le dialogue avec les autorit�s qui ont toujours fait la sourde oreille � leurs dol�ances.