Le Panorama des cin�mas du Maghreb (ex-Panorama des cin�mas du Maroc) se joue depuis jeudi � Saint- Denis. Ce rendez-vous promet une nouvelle fois d�explorer et de tisser des liens avec l��pop�e d�une cin�matographie complexe. Une cin�matographie qui s�invente ou se r�invente entre plusieurs pays. Puisant ainsi son inspiration dans le monde contemporain et dans une identit� permanente. Aux sources de sa cr�ation, le Panorama des cin�mas du Maghreb trouve une ambition certaine � la concr�tisation de d�sirs multiples. Cette manifestation autorise � une cin�matographie nouvelle, peu visuelle en France, d�aller � la rencontre d�un autre public, pour une autre d�couverte� Un pari sur un potentiel � m�me de transformer une vision souvent clich�e per�ue d�une culture arabo-musulmane. Mais aussi toute une r�v�lation de l�aisance culturelle de la ville de Saint-Denis. Diversit� et complexit� d�un rapport � l�image. Les riverains s�impliquent. Personnages devenus acteurs et spectateurs de cet �v�nement. Aujourd�hui, c�est une invitation � une table ronde en pr�sence de Katia Kameli (vid�aste et productrice), Djamel Bendeddouche, Malik Chibane et Ali Mouzaoui, cin�astes, et anim�e par Boris Spire, qui est organis�e. Au centre de toutes les attentions, le �Cin�ma du Maghreb : miroir de la soci�t� arabe�. Multiplicit� de forme, diversit� de regard et d��criture, les films du Maghreb, � travers une vision kal�idoscopique du monde arabe. Puisque le cin�ma se doit aussi d��tre ce miroir des soci�t�s, des cin�mas du Maghreb. Des s�quences qui renvoient des instants de vie, d�un quotidien. Beaucoup d�interrogations trouveront peut-�tre une solution mais ce qui demeure certain c�est que les intervenants engageront un d�bat franc et sinc�re sur la fabrication de l�imaginaire, aussi bien individuel que collectif. Cet apr�s-midi, ils envisageront l��criture d�une histoire qui se joue. A l�heure de la pause, juste en face du cin�ma, une tente ca�dale s�est improvis�e salon de th� fa�on orientale. Sur la place du Caquet, les visiteurs peuvent s�offrir, l�espace d�une halte avec ou sans les professionnels, un petit voyage au c�ur des saveurs du Maghreb. Plus tard, c�est une carte blanche pour Kaina Cin�ma. En cet fin d�apr�s-midi, ils ont choisi de rendre hommage aux ateliers Varan, histoire d�alimenter une r�flexion et le d�bat sur la n�cessit� de la formation aux m�tiers du cin�ma dans les pays maghr�bins. Une pratique bas�e sur la mise en exergue du regard, d�un angle et de la perception audiovisuelle. On rappellera que Kaina Cin�ma avait propos� l�application de ces m�thodes d�enseignement en octobre dernier � une premi�re promotion constitu�e de dix apprentis r�alisateurs alg�riens, lors des Journ�es du film documentaire de B�ja�a. Une belle initiative ! Sam H. [email protected]