Le pr�sident syrien Bachar al-Assad a d�clar� que le tribunal international charg� de juger les suspects dans l'assassinat de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri �ne concernait pas� et �n'inqui�tait pas� la Syrie, dans une interview publi�e hier. �Cette question ne nous concerne pas. On affirme que ce sujet inqui�te (la Syrie) (...) mais ce n'est pas vrai�, a affirm� M. Assad dans un entretien au quotidien qatari Al- Watan, dont de larges extraits ont �t� repris par le journal � gros tirage An Nahar. Damas est accus�e par la majorit� antisyrienne au Liban d'avoir commandit� l'assassinat du richissime homme d'affaires devenu opposant � l'h�g�monie syrienne dans un attentat � la camionnette pi�g�e � Beyrouth en f�vrier 2005. Le pr�sident syrien a, par ailleurs, estim� que �la France devrait clarifier� les circonstances de la disparition du t�moin � charge syrien, Mohammad Zouheir Assadiq, qui n'a plus �t� revu depuis qu'il a quitt� le 13 mars dernier son domicile en banlieue parisienne, selon le Quai-d'Orsay. M. Assadiq, un ancien membre des services de renseignements syriens, avait affirm� que l'ancien pr�sident libanais Emile Lahoud, un pro-syrien, et M. Assad avaient donn� l'ordre d'assassiner Rafic Hariri. Le pr�sident syrien a indiqu� �n'avoir aucune information � au sujet de ce t�moin, mais a laiss� entendre que Paris �tait au courant de sa disparition. �Il a disparu dans des circonstances connues et non pas myst�rieuses �, a-t-il affirm�.