Alors que les trois auteurs pr�sum�s du trafic de visas au profit de soi-disant femmes d�avocat du barreau de Blida ont �t� mis en libert� provisoire pour manque d�informations, notamment la liste des avocats b�n�ficiaires de visas, nous apprenons de sources cr�dibles que le consulat g�n�ral de France a transmis, jeudi dernier, une correspondance aussi bien au b�tonnat d�Alger qu�� celui de Blida, aux fins de les informer que la diplomatie fran�aise a bel et bien constat� une �man�uvre frauduleuse pour l�acquisition de visas au profit de femmes qui n�ont aucun lien de mariage avec des avocats du barreau de Blida�. Ainsi, elle se constituera, prochainement, partie civile. Par ailleurs, nous apprenons de sources officielles que les trois personnes concern�es par l�enqu�te pr�liminaire et qui sont le secr�taire du b�tonnat d�Alger, un agent de l�APC de Blida et un ex-agent du barreau de Blida ont vu, mercredi dernier, leurs passeports confisqu�s, et ce, en guise de mesure conservatoire. Le dossier de cette affaire a �t� transmis par le parquet de Blida aux services de la police judiciaire pour la poursuite de l�enqu�te. Il y a lieu de souligner que ce scandale, qui a �branl� la corporation des robes noires de Blida, a oblig� Me Boua�ma Yahia, b�tonnier de Blida, de r�unir, jeudi dernier, les membres du conseil de cette institution pour d�battre du sujet. Il dira que pour l�heure, il n�a pris aucune mesure � l�endroit des avocats qui ont �t� victimes de man�uvres frauduleuses pour l�acquisition de visas au profit de femmes qui ne sont pas leurs �pouses. Il faut rappeler que cette affaire a �clat� lorsque les services consulaires de France ont constat� que le dossier de demande de visa d�un des avocats du barreau de Blida, c�libataire de surcro�t, �tait entach� d�irr�gularit�s du fait que le nom de sa �fausse �pouse�, joint dans le m�me dossier, n��tait pas celui qui avait figur� dans celui de sa premi�re demande de visa. Autrement dit, les faussaires ont mari� deux fois l�homme � la robe noire. R�agissant � cette anomalie, le consulat de France avait pris la d�cision de ne pas octroyer de visas aux avocats de Blida figurant sur la liste en question. S��tant sentis l�s�s, les avocats victimes de cette machination ont d�pos� plainte contre X. L�enqu�te diligent�e par la police judiciaire de la S�ret� de wilaya de Blida r�v�lera que les dossiers de demande de visas �taient achemin�s vers le b�tonnat d�Alger sans passer par celui de Blida, par un ex-agent de ce dernier � qui des avocats remettaient leurs passeports en raison des relations tiss�es lorsqu�il agissait en tant qu�agent l�gal du barreau de Blida. Il importe de pr�ciser que cet ex-agent n�est autre que le fils du secr�taire du b�tonnat de Blida qui a �t� d�mis de ses fonctions par le b�tonnier, Me Yahia Boua�ma.