�L�exposition aux risques est un aspect fondamental que les patrons d�entreprise doivent prendre en compte. Il y va de la p�rennit� de l�activit� dans la mesure o� un sinistre peut an�antir l�entreprise�, a soulign� Nacer Sa�s, pr�sident-directeur g�n�ral de la Compagnie nationale d�assurances des hydrocarbures (Cash) dans son intervention � l�occasion de la journ�e d��tude sous le th�me �Apport de l�assurance dans la mise � niveau des PME�, organis�e hier � Alger conjointement par la Cash, le Fonds de garantie des cr�dits aux PME (FGAR) et l�Agence nationale de d�veloppement de la PME (ANDPME). Si l�assurance est obligatoire pour les entreprises publiques, elle reste toutefois facultative pour celles relevant du secteur priv�, et ce depuis 1995. De fait, �l�acte de s�assurer devient donc volontaire. Ce qui fait que peu de dirigeants prennent le temps de r�fl�chir aux risques et dangers qui guettent leur entreprise et qui peuvent compromettre son existence �, remarque encore le Pdg de la Cash. Un �tat de fait qui explique que l�assurance des PME priv�es ne repr�sente que 0,55% du chiffre d�affaires global des assurances qui s�est �lev� � 53 milliards de dinars en 2007. Celui-ci est repr�sent� � hauteur de 45% par l�assurance automobile et 31% par celles des risques industriels. Pour les professionnels des assurances, la gestion des risques constitue un volet du management des entreprises. L�assurance et, par cons�quent, la ma�trise des risques deviennent un gage de s�curit� pour les emplois, un moyen de protection de l�outil de production ainsi que de maintenir l�activit� de l�entreprise en cas de sinistre al�atoire (s�isme, incendie, inondation, �). Ainsi, �l�assurance des PME devient un facteur indispensable pour la survie de l�entreprise en toutes circonstances�, note Nacer Sa�s. Mais les op�rateurs �conomiques priv�s sont de plus en plus r�ticents � souscrire une assurance pour leurs entreprises, vu que les sinistres ne sont pas pris en charge convenablement par les entreprises d�assurance. Une contrainte � laquelle s�ajoute les prix �lev�s des primes d�assurance. Et de l�avis du directeur g�n�ral de l�ANDPME, Rachid Moussaoui, la baisse des tarifs d�assurance est fonction du nombre des souscripteurs. �L�augmentation du nombre des souscripteurs impliquera une baisse des primes d�assurance. C�est donc aux patrons de s�organiser�, conclut le directeur de l�ANDPME.