Un groupe de citoyens de la cit� Alouache (ex-Morreti) nous ont rencontr�s et demand� que nous visitions les immeubles A et B et leurs domiciles pour constater l�ampleur des d�g�ts occasionn�s par le souffle de l�explosion qui a cibl� le secteur militaire situ� � une cinquantaine de m�tres o� un kamikaze s�est fait exploser � bord d�une Renault Kangoo. Ces habitants ont d�clar� n�avoir b�n�fici� d�aucune assistance psychologique apr�s l�attentat. �Ici habitent des personnes diab�tiques, d�autres atteintes de maladies cardiaques ainsi que des enfants qui ont �t� terrifi�s par l�explosion�, a lanc� un jeune. A l�entr�e des immeubles, on pouvait encore trouver des d�bris de la voiture du kamikaze �ject�s jusque-l� ainsi que des d�bris de verre des vitres souffl�es par la bombe. A l�int�rieur, les domiciles de Merzouk, Slimani, Abbar, Tahraoui, Hadj-Rab et d�autres portent encore les stigmates de l�explosion de la veille. Des cadres de portes et de fen�tres arrach�s, des cloisons fissur�es et des tas de verre cass� sont rest�s dans les cages d'escalier. Les citoyens ajoutent n�avoir vu aucune commission passer pour recenser l�ampleur des d�g�ts pour d'�ventuelles aides � la r�fection des maisons. D�autre part, les responsables locaux, contact�s pour intervenir et aider les habitants, n�ont jusqu�� la soir�e de jeudi effectu� aucune visite sur les lieux, alors que les allers-retours de ces derniers ont �t� incessants au niveau de la cit� militaire.