Hommage aux enseignants gr�vistes victimes de l�arbitraire de la tutelle. Je ne veux pas rester passif face au malheur de mes coll�gues enseignants. J�esp�re que vous publierez mon cri en guise de geste de solidarit� qui comporte un appel urgent � toute la soci�t� civile : nos enseignants sont en danger de mort, r�agissons ! L�injustice est l�apanage des pouvoirs totalitaires. Cet attribut qui �maille notre tutelle, en l�occurrence le minist�re de l�Education, a peint notre pays en laid. La crise des enseignants contractuels ne cesse de devenir un �v�nement qui n�int�resse plus nos messieurs de la sph�re dirigeante, malgr� l��tat de sant� tr�s alt�r� des gr�vistes motiv�s par la noblesse de leur cause, encourag�s par l�assistance morale de tout le peuple et autres organisations, chose qui d�montre clairement que les responsables mis en place par la seule recette de la fraude et de la corruption ne se pr�occupent gu�re de ce cas si d�licat. Le mutisme des intellectuels ne fait que doper Benbouzid et consorts pour n�gliger, voire sacrifier ces pauvres enseignants pouss�s par une forme de nationalisme � revendiquer leur droit au travail par une voie des plus pacifiques qu�est la gr�ve de la faim, le temps o� ce m�me pouvoir n�arr�te pas de conc�der des avantages, des postes de travail, des privil�ges aux �gorgeurs de petits enfants alg�riens, des terroristes qui continuent de tuer, saccager, lapider, bombarder bravant ainsi toute la R�publique. Cette contradiction que cultive Bouteflika divisera les rangs du peuple mettant ainsi l�unit� nationale en p�ril. La question des enseignants contractuels est une question l�gitime, leur combat est tr�s l�gal, je soutiens � travers cet �crit leur action pacifique tout en appelant tous les intellectuels alg�riens � les �pauler, les organes de presse, les partis politiques, les d�put�s, les associations. Tout le peuple alg�rien est appel� � mettre fin � cette crise qui porte les qualificatifs d�une vraie injustice. Chekri Rachid, enseignant-�crivain, Akbou