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LES CONS�QUENCES DE LA CRISE FINANCI�RE
Le krach boursier menace les retraites dans de nombreux pays (1re Partie)
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 11 - 2008

Plusieurs lecteurs nous ont fait part de leurs inqui�tudes quant aux cons�quences que pourraient avoir la crise financi�re mondiale sur le syst�me de retraite en Alg�rie. Nous �voquons dans la premi�re partie de ce dossier les r�percussions de cette crise dans un certain nombre de pays. Dans le �Soir Retraite� du mercredi 12 novembre 2008, nous aborderons les effets pervers du syst�me de retraite par capitalisation tr�s gravement frapp� par cette crise financi�re, syst�me que la Banque mondiale essaye d'imposer en Alg�rie depuis une vingtaine d'ann�es.
La quasi-totalit� des salari�s aux Etats-Unis cotisent chaque mois pour leur retraite dans un fonds de pension priv�. Elle a opt� pour un plan �401-k�, qui lui permet de d�cider o� placer son �pargne. La plupart des Am�ricains ont investi en Bourse, ce qui est plus risqu� mais potentiellement plus r�mun�rateur. Mais depuis le d�but du krach boursier, ils voient leur capital retraite fondre chaque mois davantage : 40% en 8 mois, c'est une catastrophe, et �a ne s'arr�te pas. Ils sont 51 millions d'Am�ricains dans son cas � avoir vu dispara�tre en quelques mois des ann�es d'�conomies. L'ampleur de la crise est telle que tous les fonds de pensions am�ricains ont �t� touch�s. Les fonds auraient perdu au total 2 000 milliards de dollars en quinze mois (20% de leur valeur).
Les failles de tout le syst�me par capitalisation
Avec la crise, c'est tout le syst�me de retraites par capitalisation qui vacille. Aux Etats-Unis, la S�curit� sociale permet de toucher une pension mais le montant octroy�, correspondant en moyenne � 40% du salaire, est souvent insuffisant et tous les Am�ricains n'y ont pas droit. La quasi-totalit� d'entre eux cotisent donc dans des fonds de pension. Soit dans des plans � �b�n�fices garantis�, o� le salari� verse une cotisation � son entreprise qui s'engage � lui verser une retraite pour un montant fix� � l'avance (si l'entreprise ne peut le faire, le Pension Benefit Guaranty Corporation, un organisme d'Etat, prend le relais). Soit il d�cide de placer son capital � sa guise dans un fonds non garanti mais plus souple et souvent abond� par l'entreprise, et re�oit � sa retraite le capital qu'il aura fait fructifier. �Aujourd'hui, la temp�te financi�re d�voile les failles de tout le syst�me�, conclut l'�conomiste Thomas Philippon, professeur � l'universit� de New York. Les plans garantis �mettent en difficult�s les entreprises. General Motors en souffre dramatiquement aujourd'hui�, indique-t-il, car ce sont les soci�t�s qui doivent financer ces retraites alors que la crise met � mal leurs revenus. Tandis que les plans non garantis p�nalisent les salari�s. �Plus globalement, l'id�e tr�s en vogue jusqu'ici de financer les retraites uniquement par capitalisation est remise en question�, estime M. Philippon. De fait, les Etats-Unis ne sont pas seuls dans la tourmente. Tous les pays qui ont opt� pour un syst�me �quivalent, cens� r�soudre le casse-t�te du financement des retraites par r�partition menac� par le vieillissement de la population, sont concern�s. Au Chili, o� le syst�me a �t� privatis� dans les ann�es 1980, les fonds de pension auraient perdu 20% de leur valeur. En Argentine, face � la d�confiture des fonds priv�s, l'Etat a m�me d�cid� de nationaliser le syst�me et d'utiliser les 26 milliards de dollars g�r�s jusqu'ici par les fonds pour cr�er un r�gime public.
�chec des politiques de privatisation des retraites
En Europe, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, la Norv�ge, la Su�de ou la Finlande sont aussi touch�s. Mais c'est en Pologne, en Hongrie et en R�publique tch�que que les difficult�s sont les plus s�rieuses. L�-bas, les syst�mes ont �t� privatis�s plus r�cemment, pour d�sendetter les Etats et suivre les recommandations des grandes organisations internationales (Fonds mon�taire international, Organisation de coop�ration et de d�veloppement �conomiques). Et contrairement � ceux des pays nordiques ou anglosaxons, ces fonds n'ont pas accumul� assez de capitaux pour r�sister � une crise aigu� et longue. �Lorsque la Bourse montait, on a port� trop d'attention aux syst�mes par capitalisation, les syst�mes de retraites ont �t� individualis�s. Aujourd'hui, c'est chacun pour soi et les salari�s risquent de se retrouver avec des retraites minables�, alerte Pierre Habbard, de la TUAC, la commission syndicale consultative de l�Organisation pour la coop�ration et le d�veloppement �conomique (OCDE) regroupant les pays riches. Consciente du probl�me, l'Organisation a lanc� une consultation au sein des diff�rents pays o� existent des fonds de pension et publiera en d�cembre un bilan pour chiffrer l'ampleur des d�g�ts et �tirer les nombreuses le�ons� de cette crise, assure un de ses repr�sentants. En attendant, la Banque mondiale garde le silence � partisane inconditionnelle des fonds de pension et de la retraite par capitalisation �, un silence accablant.
LSR

POINT DE VUE
Les retrait�s, ces laiss�s-pour-compte...
La politique salariale adopt�e ces derniers mois a concern� l�ensemble des secteurs de la Fonction publique et autres corps de l'Etat. Avec la mise en �uvre des nouvelles grilles de salaires et les statuts particuliers, certains travailleurs se sont trouv�s avec des hausses cons�quentes allant jusqu�� 10 000 DA. Cependant, les retrait�s, cette frange de la soci�t� est totalement d�laiss�e par les pouvoirs publics, puisqu�aucune mesure n�est venue apaiser la douleur de ces gens qui vivent en dessous du seuil de pauvret� sachant que certains retrait�s touchent moins de 6 000 DA, dans un pays � grandes richesses. Il ne reste � ces retrait�s qu�� recourir � M. le pr�sident de la R�publique pour leur venir en aide et leur rendre le sourire � l�occasion de la rentr�e sociale qui co�ncide avec le mois de Ramadan.


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