C�est le dimanche 14 d�cembre que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, descendra dans l�ar�ne parlementaire, l�Assembl�e populaire nationale, pour donner lecture du plan d�action qu�il aura � charge de coordonner. Ce plan, apprend-on de bonne source, sera circonscrit aux quatre mois nous s�parant de la prochaine �lection pr�sidentielle. Converti de chef de gouvernement en Premier ministre au lendemain du vote parlementaire de la r�vision partielle de la Constitution, Ahmed Ouyahia marquera sa retrouvaille avec les locataires du palais Zighout-Youcef par la pr�sentation, donc, d�une perspective � court terme. Une perspective o� il sera beaucoup plus question de parach�vement des chantiers engag�s depuis 2004 que de l�engagement de nouveaux. Etant donn� la p�riode dans laquelle s�inscrit son plan d�action, Ouyahia, le pr�sident Bouteflika, � vrai dire, rectifierait tout au plus certaines options. Des menus correctifs qui n�alt�reront pas la copie telle que r�dig�e bient�t cinq ans maintenant. Mais pour ne pas avoir � d�cliner la feuille d�un tron�on de route, le Premier ministre a retenu de faire de �deux-en-un�. En m�me temps que le plan d�action, Ouyahia, ajoute notre source, dressera le bilan de son gouvernement sortant. Aussi, les d�put�s auront, le dimanche 14 d�cembre, � la fois � entendre le Premier ministre d�clamer les �performances �, s�il en existe, du gouvernement sortant et d�voiler ce qu�il compte faire d�ici avril 2009. Les d�put�s auront � �valuer le bilan et d�battre du plan d�action � compter du mardi 16 d�cembre. Le bureau de l�Assembl�e populaire nationale a d�cid� d�un entracte pour le lundi 15 d�cembre, plus exactement une suspension de pl�ni�re d�une journ�e. Les d�bats pourront se prolonger jusqu�au jeudi 18 d�cembre. La dur�e de cette pl�ni�re consacr�e au plan d�action du Premier ministre est fonction du nombre de d�put�s inscrits pour prendre la parole. Mais il reste que, quelles qu�en seront les remarques que les d�put�s auront � faire, le plan d�action ainsi que le bilan du gouvernement sortant se solderont, in�luctablement, par l�aval de l�APN. La solidarit� parlementaire, traduction active de l�Alliance pr�sidentielle form�e par le FLN, le RND et le MSP, agira, pour s�r. Comme elle l�a fait lorsqu�il a fallu voter, le 12 novembre dernier, l�amendement constitutionnel qui allait permettre au pr�sident de la R�publique en exercice de postuler � sa propre succession en avril 2009. D�ailleurs, les d�put�s du triumvirat FLN-RND-MSP auront, cette fois, � cautionner, non pas un programme d�un gouvernement, mais le programme du pr�sident de la R�publique. Et, c�est ce qui cimente l�Alliance pr�sidentielle dont ils se revendiquent. Cela �tant, en se r�sumant � un plan d�action qui courra seulement jusqu�� la pr�sidentielle d�avril 2009, le Premier ministre donne � noter qu�un nouveau plan d�action sera �labor� apr�s l��lection pr�sidentielle, si le pr�sident Bouteflika est �lu pour un troisi�me mandat cons�cutif. Un plan d�action qui sera quinquennal. Quant au Premier ministre, qui aura la mission de le coordonner, rien ne dit que ce ne sera pas Ouyahia toujours.