La chef-lieu de wilaya ressemble depuis quelques mois � un immense chantier de r�habilitation du r�seau d��vacuation des eaux pluviales et us�es. Les travaux en cours sont l�origine des difficult�s de circulation automobile. Cette situation est aggrav�e par la saturation du plan de circulation rendu obsol�te par l�important nombre de voitures. Cependant, Annaba n�a pas connu les grandes inondations qui caract�risaient la ville chaque hiver. Les travaux de r�habilitation du r�seau d�assainissement lanc�s ces dix derni�res ann�es se poursuivent � travers toute la ville. H�rit�e de la p�riode coloniale, sa v�tust� s�est transform�e en un v�ritable frein pour le d�veloppement de cette importante collectivit� urbaine. Il suffisait d�un orage pour que la ville devienne un immense mar�cage ou un facteur de drame au sein des familles dont les habitations menacent ruine. C�est pour y rem�dier que les directions de l�hydraulique, de la construction et de l�urbanisme ont, dans la foul�e du programme d�am�lioration urbaine, lanc� une vaste offensive. L�enveloppe financi�re (19 352 880 000 DA pour l�hydraulique et 19 930 200 000 DA pour l�agro-hydraulique) est � la mesure des op�rations planifi�es. Elles sont pour la plupart achev�es ou en cours de r�alisation. Au programme, la r�habilitation de l�ensemble des r�seaux des eaux us�es et celle potable et la mise en place de station de relevage et de d�cantation. La mise en place, en cours de r�alisation, d�une ceinture de protection contre les inondations de Rizzi-Amor � la station de d�cantation et de recyclage de Sidi Salem compl�te l�armada de moyens engag�s. Elle s�ajoute au projet d�alimentation en eau potable de la wilaya qui pr�voit la r�alisation d�un barrage de 90 millions de m3 � Cheta�bi au pi�mont de l�Edough. Tout est pr�t pour le lancement d�s 2010 de ce projet qui, avec les barrages de Cheffia et Mexa, d�une capacit� globale de 200 millions de m3, permettront de satisfaire l�alimentation en eau potable de la population de Annaba et de ne plus �galement appr�hender la p�riode hivernale et les inondations qu�elle g�n�re. Un barrage destin� � collecter les eaux de pluie genre type brise-eau sera, en effet, r�alis� � flanc de montagne � Bouhdid. L�ouvrage n�cessitera une enveloppe financi�re de 7 milliards DA inscrite dans la longue liste des autorisations de programme de la wilaya jusqu�� 2010. Egalement pris en charge, le r�seau routier urbain. Il �tait temps. Ces deux derni�res ann�es, la circulation routi�re en milieu urbain relevait d�une �preuve de patience que bon nombre d�automobilistes n�ont pu soutenir. �L��laboration simultan�e des sch�mas directeurs d�alimentation en eau potable, d�assainissement et de protection contre les inondations a permis l�identification d�un programme pluriannuel de r�habilitation, renforcement et extension des r�seaux�, a affirm� M. Ali Hamam, directeur de l�hydraulique de la wilaya de Annaba. Sa d�claration est confirm�e par les travaux achev�s, en cours ou en voie d��tre lanc�s pour la r�habilitation compl�te des �quipements de la station de traitement d�eau potable de Cha�ba desservant 80% de la wilaya et de son potentiel �conomique. Il est �galement annonc� la r�alisation et la mise en service de trois transferts d�AEP � Cheta�bi. Class�e zone touristique, celle-ci �tait dans le besoin de pareille op�ration pour relancer une �conomie locale exsangue, notamment durant les quinze derni�res ann�es. Bon nombre d�autres projets ont �t� mat�rialis�s. Il s�agit de l��largissement et l�am�nagement des r�seaux hydrographiques, la r�alisation de quatre bassins de r�tention, de deux jet�es en mer, d�un barrage �cr�teur sur l�oued Bouhdid et d��pis rocheux aux d�bouch�s des oueds Seybouse et Boukhemira pour faciliter l��vacuation en mer des eaux de crue. Outre la couverture � 77% de l�ensemble du r�seau d�assainissement g�n�r�e par l�augmentation du nombre de stations de relevage des eaux us�es et pluviales, la direction de l�hydraulique a consolid� ses capacit�s de stockage en AEP gr�ce � la r�alisation de 10 forages et la r�habilitation de 5 autres. Tout ce programme est compl�t� par le traitement des caves et vide-sanitaires vecteurs de maladies � transmission hydrique et � l�origine de d�sagr�ments permanents pour les habitants. En effet, 2,8 milliards de DA ont �t� engag�s pour cette op�ration portant sur l�entretien de 413 caves et vide-sanitaires.