Dans une lettre adress�e au wali de Tizi-Ouzou, les acqu�reurs des 210 logements LSP de la ville d�Azeffoun rel�vent d�innombrables dysfonctionnements dans la r�alisation de leur projet. Cette d�marche vient apr�s celle entam�e durant l��t� pass� aupr�s du chef de la da�ra et qui, apparemment, n�a pas �t� jusqu�� satisfaire leurs dol�ances. Bien au contraire, leur inqui�tude s�intensifie et �a atteint un niveau de gravit� �lev� et peut se radicaliser� comme le mentionne le document qui pointe du doigt le promoteur immobilier public de Tizi-Ouzou (AWGRFU) pour d�abord son immobilisme dans la gestion de ce conflit, ensuite pour avoir choisi de ne pas couvrir ses engagements par une assurance obligatoire. R�sultat, ils se retrouvent otages d�un promoteur, une situation qu�ils qualifient d�aberrante et qui les emm�nera in�luctablement vers une crise. Les signataires retiennent plusieurs griefs contre les r�alisateurs de leur projet entam� en 2004, � commencer par le retard pris dans les d�lais puisque, 5 ann�es apr�s, l�on a atteint seulement 50% d�avancement des travaux. Ensuite, ils signalent une anomalie relevant de l�assurance aupr�s des fonds de garantie. En effet, l� AWGRFU n�a pas daign� les y souscrire et a hypoth�qu� tout le projet au profit de la Cnep de Tizi. Les protestataires d�noncent aussi l�absence d�un contrat de vente sur plan (VSP) qui n�a pas encore �t� formalis� � ce jour. Dans la liste des reproches recens�s, le collectif rejette ce qu�il appelle logements-greniers des trois tours B1, B2 et B3 lesquels, estime-t-il, ne r�pondent pas aux principes de constructions habitables. Apr�s avoir consum� tous les autres recours, les acqu�reurs demandent au wali une intervention dans le r�glement de ce conflit qui n�en a que trop dur�, car seul habilit� � prendre en charge leurs pr�occupations. En ce sens, ils revendiquent une �protection de l�Etat en veillant sur les acqu�reurs�. F. B. Enfin un service de contr�le m�dical � Ma�tkas ! Un service de contr�le m�dical � Ma�tkas ! La vieille revendication des milliers d�assur�s sociaux de la r�gion serait en passe d��tre enfin satisfaite. Les autorit�s locales commencent � proc�der � l�am�nagement d�un local, situ� pr�cis�ment � proximit� de l�agence Cnas en plein chef-lieu de da�ra, pour cette perspective. Bien plus, la Cnas a recrut� m�me un m�decin qui y exercera. Finis donc les contraignants d�placements vers Tizi- Ouzou et plus r�cemment vers Dra�-Ben- Khedda pour ces patients des deux communes que compte la circonscription. La nouvelle n�est pas encore r�pandue, mais il est certain que la population l�accueillera avec grand soulagement. Pour l�heure, ce service n�est pas encore op�rationnel, mais il ne tardera pas � l��tre d�s que les travaux d�am�nagement du local prennent fin. En outre, il m�rite de pr�ciser que la da�ra de Ma�tkas dispose de deux polycliniques (ex-centres de sant�), 6 unit�s de soins implant�s dans les villages et plusieurs cabinets m�dicaux priv�s. Une couverture sanitaire assez satisfaisante, sans toutefois pr�tendre qu�un projet d�h�pital pour cette r�gion serait le bienvenu.