De nombreuses familles souffrent de promiscuit� depuis plus de deux d�cennies. Les papas sont devenus entre-temps grands-p�res et l'attribution tant attendue de logements sociaux-locatifs tarde � venir. Pour l'exemple, un cas illustre parfaitement cette situation d'une mani�re �tonnante. C'est au niveau de la cit� des Oliviers. Une famille de 25 membres habite dans un F4 depuis une dizaine d'ann�es. �Le petit des fr�res est �g� de huit ans, l'a�n� a 23 ans�, selon les dires de L. Z., un des membres de la famille. Plus le temps s'�coule, plus le nombre des familles augmente. Actuellement, elles sont au nombre de quatre, les carnets de famille font foi. Deux des fr�res sont devenus grands-p�res, ils sont 18 entre enfants et petits-enfants. En visitant le logement, nous avons �t� frapp�s par l�odeur de moisi qui s'y d�gage et l'encombrement y pr�valant. Faisant la grasse matin�e, les fr�res sont align�s dans diff�rents coins de la maison, hormis, bien s�r, la cuisine, les sanitaires et la salle de bains. �Ce n'est pas aussi encombr� que d'habitude car une famille est en vacances�, nous renseigne notre guide. Pourtant, les familles ne sont pas rest�es les bras crois�s durant ces quinze derni�res ann�es. Plusieurs demandes de logement ont �t� adress�es aux instances comp�tentes, la plus ancienne est dat�e du 2 juillet 1994, sous le num�ro 4125. Un recours a �t� introduit par le m�me demandeur, le 14 mars 2000, sous le num�ro 2759. En vain. Un deuxi�me fr�re a m�me b�n�fici� d'une parcelle de terrain, n� 21 d'une superficie de 400 m2, � Boulekroud II, suite � la d�lib�ration de l'APC, le 19/01/1991. Il s'est m�me acquitt� d'un montant de 52 800 DA, le 20 mai 1991. La pr�c�dente APC Islah a adopt� une d�lib�ration relative au d�sistement d'une parcelle de terrain au profit de l'ANP, 22 lots de terrain ont �t� c�d�s dans l'objectif de construire un cantonnement. R�cemment, l'actuelle APC, suite � la demande des �lus, a diligent� une enqu�te dans le but de compenser les 22 b�n�ficiaires p�nalis�s. L'attente dure toujours pour ces derniers. La famille compos�e de 25 membres lance un ultime appel aux autorit�s comp�tentes afin qu'elles r�glent leur probl�me. A souligner que le cas de cette famille n'est pas le seul, beaucoup survivent dans la promiscuit�. Une situation qui est la cons�quence de la disproportion entre l'offre et la demande et des d�passements enregistr�s dans les op�rations de distribution de logements sociaux. Za�d Zoheir L'association Zahra des diab�tiques � pied d'�uvre Actions d'information et de sensibilisation sur le diab�te au profit du grand public, actions en direction des adh�rents diab�tiques et de solidarit� et de formation des g�n�ralistes et des param�dicaux. Tels sont les quatre grands axes autour desquels s'articule le plan d'action 2009 de l'association Zahra des diab�tiques. Emissions � la Radio de Skikda, conf�rences p�dagogiques dans le milieu associatif, scolaire et universitaire, d�pistage dans les mosqu�es, organisation de deux s�ances d'�ducation hebdomadaires au Centre d'information et d'�ducation au profit des diab�tiques, journ�es d'�ducation et d'informations, ponctu�es par des accompagnements psychologiques, � l'�tablissement hospitalier (le nouvel h�pital des 240 lits), et d'�ducation sanitaire, � H'mam Debaghine, Guelma, s�jours th�rapeutiques au profit des jeunes diab�tiques, cr�ation d'un cin�club Zahra au niveau du service de p�diatrie de l'�tablissement public hospitalier de Skikda. Ce sont l� les importantes actions r�alis�es par l'association durant le premier trimestre 2009. Elles interviennent �galement dans la continuit� des plans d'action des ann�es �coul�es. En perspective, il est pr�vu la tenue des troisi�mes journ�es Zahra de diab�tologie, le village du diab�te � Skikda, le 30 avril, et l'organisation du deuxi�me salon du diab�te, les 3 et 4 novembre. La deuxi�me manifestation cit�e, premi�re du nom, verra l'apport des laboratoires pharmaceutiques et consistera en l'organisation de stands et en le d�roulement de s�ances de prise de la tension art�rielle et de la glyc�mie ainsi que l'organisation d'activit�s physiques et d'�ducation di�t�tique. Cependant, les entraves auxquelles est confront�e l'association et, incidemment, les malades sont multiples. Il convient de signaler les plus importantes : le non-renouvellement du livret du tiers-payant, l�incoh�rence entre les prescriptions du m�decin de contr�le de la Cnas et du m�decin traitant public ou priv�, pr�carit� des conditions socioprofessionnelles des malades et de leurs ayants droit, absence du glaucome dans la circulaire 84/17 de la Cnas fixant la nomenclature des maladies chroniques non remboursables, l'absence d'un h�pital de jour au chef-lieu de la wilaya aussi performant que celui d'El-Harrouche. Le pr�sident de l'association, Boua�krif Noureddine, affirme qu'une petite bouff�e d'oxyg�ne a �t� ressentie �� la faveur de la bonne disponibilit� manifest�e par les deux �tablissements hospitaliers de Skikda. Le premier, l'EH, a ouvert ses portes pour les consultations sp�cialis�es et les interventions chirurgicales. Le second, l'EPH, pour les analyses et l'id�e du cin�-club�.