La mise en conformit� des constructions, l�application de la nouvelle r�glementation et le financement des op�rations d�ach�vement des constructions suscitent, toujours, des questionnements pour les architectes et autres intervenants dans l�art de b�tir. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - R�unis de nouveau hier, au Palais des Ra�s � Alger, sous l��gide du Coll�ge national des experts architectes (Cnea), ces intervenants ont soulev� le probl�me de l�application du d�cret ex�cutif n�09-154 du 2 mai 2009 fixant les proc�dures de mise en �uvre de la d�claration de mise en conformit� des constructions. Outre la non-association des architectes dans l��laboration de la loi 08-15 du 20 juillet 2008 fixant les r�gles de mise en conformit� des constructions et leur ach�vement, ces intervenants ont notamment pos� le probl�me de la v�racit� de la d�claration exig�e par le d�cret ex�cutif, des tricheries n��tant pas � �carter. Selon certains d�battants, la loi ne peut �tre applicable correctement, m�me si elle tend � pr�venir le danger des constructions vuln�rables et � am�liorer le cadre urbain, qu�elle concerne au premier plan. D�autant que le contr�le, l��tude au cas par cas des constructions achev�es, ou non, et la r�gularisation ainsi que le probl�me des constructions achev�es mais vuln�rables dans leurs fondations, restent encore probl�matiques. Sans omettre l�acuit� du probl�me du vieux b�ti, dont la r�habilitation reste encore en suspens, ainsi que la n�cessit� d�une mobilisation effective des autorit�s locales. Cela dans le contexte o� la gestion urbanistique et fonci�re a longtemps fait d�faut, marqu�e par l�anarchie, la pr�valence du fait accompli et l�absence m�me du permis de construire pour les infrastructures d�utilit� publique dans 80% des cas, selon un autre d�battant. Comme se pose le probl�me du financement des constructions inachev�es, dont le nombre avoisine plus d�un million selon le pr�sident du Cnea, Abdelhamid Boudaoud. Ce dernier propose, en ce sens, de pr�ter � 0% ou 1% d�int�r�t aux constructeurs priv�s d�munis qui veulent parachever leurs constructions. Soit un pr�t �social�, selon l�architecte-ing�nieur Lounaci Sa�d, au moins pour financer l�ach�vement et l�am�nagement des fa�ades, sur la base de l�identification des mat�riaux ad�quats, notamment.