Les ressources en eau dans la wilaya d�Adrar proviennent de la nappe phr�atique. Si au niveau du chef-lieu l�eau se trouve entre 10 et 50 m, � Bordj Badji-Mokhtar, le forage n�cessite des profondeurs allant jusqu�� 400 m. Les syst�mes traditionnels de captage et d�irrigation du sud (foggara) t�moignent du g�nie hydraulique humain remarquable dont l�organisation se place au premier plan. Cependant, en dehors du palmier dattier, ils ne peuvent servir qu�une agriculture de subsistance. Cette mauvaise gestion, le plus souvent conjugu�e � une surexploitation de la nappe, a engendr� des probl�mes socio�conomiques et environ-nementaux graves. Du point de vue climatique, la r�gion d�Adrar est l�une des plus chaudes et plus arides du globe. Elle se caract�rise par des pr�cipitations peu abondantes et irr�guli�res. Les temp�ratures peuvent d�passer largement les 50�C, et les vents sont relativement fr�quents. Toutes ces conditions rendent impossible toute pratique de culture sans irrigation. Pour une gestion rationnelle et durable des ressources en eau au Sahara, l�agence du bassin hydraulique a �t� cr��e par d�cret ex�cutif n� 96-283 du 26/8/96. Ce bassin englobe 17 wilayas : Adrar, B�char, Tamanrassat, Tindouf- Laghouat, Djelfa, Batna, Tebessa, El-Bayadh, M�sila, Khenchela et Na�ma. Les missions du comit� du bassin visent � d�battre et formuler un avis sur toutes les question li�es � l�eau, sa r�partition et les actions � envisager pour les protections quantitative et qualitative de la ressource en eau. Il est � noter que l�agriculture en zone aride constitue � la fois la principale source de revenus et un moyen de fixation des populations.