Dans un environnement socio�conomique en pleine mutation, caract�ris� par des conditions climatiques particuli�rement difficiles, l�eau dans la wilaya d�Adrar demeure un facteur primordial de tout d�veloppement des activit�s humaines. L�agriculture dans cette r�gion constitue l�activit� principale. En effet, l�irrigation est mal conduite et a engendr� de s�rieux probl�mes de mise en valeur, notamment par la cr�ation de nappes phr�atiques et par l'accroissement de la salinit� des sols et des eaux (halomorphie). Les syst�mes traditionnels de captage et d�irrigation (foggara) t�moignent d�un g�nie hydraulique humain remarquable, dont l�organisation se place au premier plan. Cependant, en dehors du palmier-dattier, ils ne peuvent servir qu�une agriculture de subsistance car la r�gion d�Adrar est un vaste d�sert form� de vastes �tendues sableuses (dunes) et constitue l�un des endroits les plus chauds et les plus arides du globe terrestre qui se caract�rise par des pr�cipitations peu abondantes et irr�guli�res, et des temp�ratures �lev�es qui d�passent largement les 45�. Les vents sont relativement fr�quents et leur vitesse est importante de mars � avril, ce qui provoque pendant cette p�riode le sirocco et des vents de sable responsables de la formation et des d�placements des dunes. Toutes ces conditions n�gatives rendent impossible toute pratique de culture sans irrigation. En effet, contrairement aux r�gions du nord, l�utilisation de terres agricoles est g�n�ralement d�termin�e par les disponibilit�s en eau (puits, forages, foggara). E. H. S Un h�pital de g�riatrie : une premi�re en Alg�rie Dans le cadre du plan quinquennal 2005/2009, Adrar a b�n�fici� de la construction d�un h�pital de 240 lits et d�un autre h�pital de g�riatrie pourvu de 60 ou 80 lits. C�est une premi�re pour Adrar dans la mesure o� seront construits au niveau national dix seulement de ce genre. Historique : le service g�riatrique a �t� d�velopp� en premier lieu au Royaume- Uni, peu apr�s la Seconde Guerre mondiale gr�ce aux d�couvertes du Dr Marjorie Warrem. D�s 1935, gr�ce au travail de son �quipe multidisciplinaire, elle a pu renvoyer � la maison 50% des personnes r�sidant dans la section des malades d�une maison de repos. En 1984, L. Rubenstein a montr� dans une �tude prospective que les patients g�riatriques en observation et en traitement dans un service traditionnel de m�decine interne pr�sentaient une mortalit� dans l�ann�e au moins deux fois plus �lev�e que celle des patients assimilables trait�s dans un service g�riatrique. En somme, ce service (SG) de l�h�pital tente de renvoyer � la maison le plus rapidement possible de mani�re autonome un patient pr�sentant un profil g�riatrique typique, gr�ce � une bonne �valuation, au traitement et � la r��ducation sur base multidisciplinaire. L�h�pital de g�riatrie est un d�partement hospitalier assurant des soins aigus dont le but est d�apporter un plus au malade. Une clinique dentaire verra bient�t le jour et la maison du diab�tique conna�tra elle aussi des am�nagements tr�s importants. Une enveloppe financi�re de l�ordre de 150 milliards de centimes sera consacr�e � la r�alisation de ces deux importantes structures hospitali�res. E. H. S. Foum Lekhneg ou l�oued indomptable Pour mieux situer le lecteur non averti, l�oued en question se trouve � la limite de la fronti�re administrative entre B�char et Adrar. Oued Messoud, c�est son vrai nom, arrivait, avant les ann�es 1950, jusqu�� Reggane et la d�passait m�me. Mais la France en a d�cid� autrement et le d�via de son lit � des fins militaires qui se traduisirent par l�op�ration �Gerboise bleue� destin�e � des essais nucl�aires. Aujourd�hui, cet oued menace toujours par ses d�bordements quand il est en crue avec des cons�quences catastrophiques pour Adrar : RN6 coup�e � la circulation parfois pendant plusieurs jours et ses retomb�es sont �normes pour la population. Pas de l�gumes, pas de fruits. Pour les plus t�m�raires, il reste bien entendu le d�tour par Gharda�a de plus de 1 200 km. Des travaux timor�s ont �t� entrepris pour la construction d�un pont, mais ensuite rien. Le chantier vient de d�m�nager, et les usagers de la route s'inqui�tent et se demandent � quand la ma�trise de cet oued ? A quand la construction de ce pont sauveur qui fera oublier aux concern�s le cauchemar des ann�es pass�es? Seule une jet�e de fortune assure le passage des v�hicules.