Le projet de loi de finances compl�mentaire pour 2009 sera examin�, demain, en Conseil de gouvernement. L�annonce en a �t� faite hier, sur les ondes de la Cha�ne III de la Radio nationale, par le ministre des Finances. Ch�rif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Sans vouloir anticiper sur l�arbitrage gouvernemental Karim Djoudi a, n�anmoins, li� la finalit� de ce projet � la volont� d�avantager les investisseurs nationaux, tant du secteur public que celui priv�, en termes de taxes notamment, et d�assurer les conditions du d�veloppement. M�me s�il a assur� qu�il n�y a aucune discrimination entre investisseurs �trangers et nationaux. A ce propos, Karim Djoudi a confirm� l�effet r�troactif de la mesure obligeant les importateurs �trangers revendeurs � l�Etat de s�associer � un partenaire alg�rien, au moins � 30%. Comme il a confirm� l�effet, non r�troactif, de l�autre mesure, fixant une majorit� alg�rienne (un ou plusieurs op�rateurs nationaux) � 51% dans les projets d�investissement mixtes. Cela, m�me si le partenaire �tranger pourrait manager ces projets. N�anmoins, Karim Djoudi a laiss� entendre que les appr�hensions et l�hostilit� de certains partenaires �trangers � l��gard de ces mesures n�ont pas lieu d��tre. D�autant que l�attractivit� et la bonne situation financi�re de l��conomie nationale constituent un facteur � prendre en charge, m�me si �il n�y pas de corr�lation entre ces mesures et le niveau d�investissement �tranger direct�. Et dans la mesure o� il s�agit de �rench�rir� le co�t des importations, qui se sont �stabilis�es� durant les premiers mois de 2009. Toutefois, il a pr�cis� que le dispositif de contr�le des changes interdit la d�localisation par des investisseurs �trangers. Selon le ministre des Finances, la loi de finances compl�mentaire comporte des mesures en mati�re de lutte contre la fraude et l��vasion fiscales et la contrefa�on, la r�duction de la pression fiscale pour aider � la cr�ation d�emplois et de richesse et la r�gulation �conomique et commerciale. La question de la dette des entreprises publiques sera �galement abord�e. Il s�agit d�assainir la situation financi�re des entreprises viables et qui ont un march�. En ce sens, Karim Djoudi a indiqu� que leurs d�ficits seront trait�s en fonction de leur pr�sence sur un march� de production. Des m�canismes li�s, notamment, � la mise � niveau financi�re et technique de ces entreprises devraient �tre d�finis par le Conseil des participations de l�Etat (CPE). L�h�te de la radio a, �galement, sp�cifi� que cette compl�mentaire consacrera la transformation de la Banque alg�rienne de d�veloppement (BAD) en Fonds national de l�investissement (FNI-BAD). Selon Karim Djoudi, l�augmentation de capital de la BADFNI sera examin�e. A ce propos, le ministre des Finances a indiqu� que le FNI est d�j� �engag� � en mati�re de financement des projets et de prise de participation, dans des secteurs aussi vari�s que l�h�tellerie, le tourisme, le dessalement de l�eau de mer ou la m�canique.