�Le bureau national r�affirme qu�il ne faillira jamais � sa mission, quelle que soit la nature des probl�mes qui se poseront � lui. Il restera, quoi qu�il arrive, l�autorit� morale dont a besoin la profession.� C�est la d�claration de la section ordinale nationale des pharmaciens, sanctionnant la r�union du bureau national �largi aux douze pr�sidents de r�gion, tenue jeudi dernier au si�ge du conseil. Selon le Conseil de l�Ordre des pharmaciens, le jugement port� par le ministre de la Sant� sur les d�cisions de refus d�inscription prononc�es par les sections ordinales est ill�gal. En effet, selon le minist�re de tutelle, le conseil de l�Ordre n�a qu�un avis consultatif. �C�est une grave d�rive et une violation de la loi�, peut-on lire dans le m�me document. Pour les pharmaciens, il s�av�re �vain� d�entrer dans un d�bat �tant les pr�rogatives du Conseil de l�Ordre sont claires et d�finies par la r�glementation en vigueur�. Ils remettent en cause la vocation premi�re du minist�re de la Sant� consistant � veiller � la bonne r�partition g�ographique des officines sur l�ensemble du territoire. Dans ce sens, les sections r�gionales, sous l�autorit� de la section ordinale nationale, veillent �scrupuleusement � la stricte application de la r�glementation sur tout le territoire national de mani�re uniforme �, est-il mentionn� dans la d�claration. Le bureau national du Conseil de l�Ordre des pharmaciens a r�affirm�, avec force, son autorit� et son ind�pendance, qui ne sauraient tol�rer une quelconque immixtion. Il rappellera, toutefois, que conform�ment au d�cret ex�cutif 92.276 portant code de d�ontologie m�dicale, �nul ne peut exercer la profession de pharmacien s�il n�est pas inscrit et qu�aucune d�rogation ne sera prise en consid�ration �. Tout pharmacien exer�ant ou appel� � exercer sans inscription au tableau du Conseil de l�Ordre fera l�objet de poursuites judiciaires pour exercice ill�gal de la pharmacie, conform�ment � l�article 243 du code p�nal, tient � affirmer le Conseil de l�Ordre. Par ailleurs, malgr� le fait qu�il n�ait jamais �t� re�u par le ministre, et fort de son exp�rience, le Conseil de l�Ordre a r�it�r� sa disponibilit� � contribuer � la r�solution des probl�mes qui se posent au secteur pharmaceutique. �Les attaques incessantes dont font l�objet les pharmaciens, la fragilit� et la pr�carit� de leur situation, du fait de d�cisions prises ailleurs, font qu�ils doivent rester vigilants et � l��coute de l�Ordre�, lit-on dans un appel aux pharmaciens install�s sur le territoire national.