Les lyc�ens et les coll�giens de Dra�-El-Mizan ont d�cid� de bouder les cours, en signe de protestation contre la surcharge de leur volume horaire hebdomadaire. Le mouvement de protestation a d�but� dans l�un des trois lyc�es de la ville avant de se propager aux autres �tablissements de l�agglom�ration. Dans la matin�e de ce d�but de semaine, rien ne pr�sageait qu�un mouvement de protestation allait �tre enclench�. Seulement, juste apr�s le d�but des cours, les apprenants ont d�cid� de d�brayer. La spontan�it� de ce mouvement est incompr�hensible pour certains et l�gitime pour d�autres. Si pour quelques parents, la surcharge des programmes et du volume horaire hebdomadaire est la seule et unique cause de cette situation, pour d�autres, il ne s�agit que d�un suivi instinctif du mouvement enclench� dans d�autres r�gions du pays. Pour un enseignant, tout baigne dans l��tablissement o� il exerce. �C�est � ne pas comprendre ! D�un c�t� on r�clame deux jours de repos hebdomadaire, et de l�autre, on rejette l�id�e de travailler les mardis apr�s-midi. Pour pouvoir avoir les deux, il faudrait plut�t penser � all�ger le volume horaire, supprimer les trois heures de rattrapage dans le moyen (maths, arabe et fran�ais), plus les mati�res inutiles et r�duire le volume horaire de certaines mati�res dans le secondaire, ainsi les �l�ves et les enseignants pourront souffler et recharger leurs batteries �, insistera notre enseignant. Une id�e partag�e par un parent de deux enfants scolaris�s : �Lorsque nous �tions �l�ves, nous n�avions pas autant de mati�res. Ces s�ances de rattrapage, qui, d�apr�s les sp�cialistes, ne servent � rien, il faudrait les remplacer par des s�ances d�appui, de contr�le et d�int�gration prolong�es, et c�est � l�enseignant de combler les lacunes�, soutient notre interlocuteur, avant de regretter le fardeau transport� quotidiennement par les fr�les potaches. La question qui reste sans r�ponse est : � quand la reprise des cours ? Cette interrogation est souvent pos�e par les d�serteurs des bancs d��cole et leurs parents.