Aucune solution � la paralysie qui caract�rise le secteur de l�Education ne semble se profiler. Aucune offre de dialogue n�a �man� du minist�re de tutelle. Au quatri�me jour de la gr�ve, la mobilisation est toujours aussi grande. Les syndicats autonomes sont d�cid�s � ne pas mettre un terme � la gr�ve. Le spectre de l�ann�e blanche plane d�j�� Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Les syndicats autonomes (Satef, Snapest, Cnapest, Unpef, Cla) qui depuis dimanche dernier, paralysent le secteur de l�Education, sont d�cid�s � aller jusqu�au bout de leurs revendications. Ils ne comptent pas c�der aux intimidations du minist�re de l�Education et appellent leurs adh�rents � r�sister. Des assembl�es g�n�rales vont se tenir ce week-end. L�option de la gr�ve ouverte n�est pas � exclure. Le silence qu�affiche le d�partement de Benbouzid, ajout� aux diff�rentes tentatives d�intimidation des gr�vistes, a eu pour effet de galvaniser la base. Cette derni�re pr�conise le maintien de la gr�ve. Les syndicats r�unis sous l��gide de l�intersyndicale autonome de la Fonction publique estiment qu�� ce stade, il sera tr�s difficile de faire admettre aux enseignants l�option de l�arr�t de la gr�ve sans la satisfaction de leurs revendications. Le pr�sident du Satef n�a pas h�sit� hier � qualifier cette gr�ve d��historique�, affirmant que les enseignants s��taient rarement autant mobilis�s, ce qui, selon lui, est le reflet d�un ras-le-bol g�n�ral. Les syndicats sont unanimes � dire que le stade de la peur a �t� largement d�pass� et que ni les d�falcations des journ�es de gr�ve, ni l�arr�t des contrats des contractuels ne feront reculer les enseignants. Au contraire, dit-il, la tutelle vient de jeter de l�huile sur le feu. Comment venir � bout de ce bras de fer ? A l�unisson, les syndicats autonomes consid�rent que seule la satisfaction des revendications peut mettre un terme � la gr�ve, � travers un dialogue �serein� et non pas �un semblant de dialogue�. Les syndicalistes pr�disent, en effet, que le minist�re de l�Education va tenter d�utiliser �certains syndicats� pour faire croire � un dialogue. Ce qu�ils refusent cat�goriquement, appelant � un dialogue autour de la plate-forme qui tourne autour de la r�troactivit� du r�gime indemnitaire, la gestion des �uvres sociales et les libert�s syndicales. Solidaires des enseignants contractuels, les syndicats estiment que la contractualisation n�est pas compatible avec l�acte d�enseigner, qui n�est pas une �activit� saisonni�re�. Les contractuels qui avaient organis�, mardi, un sit-in, avaient �t� malmen�s par les services de police. Pas moins de 70 d�entre eux avaient �t� interpell�s pour n��tre rel�ch�s que tr�s tard dans la nuit. Beaucoup d�entre eux ont vu leur contrat annul� par les directeurs d��tablissement pour avoir pris part � la gr�ve. C�est dire le quasi-blocage dans lequel le secteur se trouve. Une situation qui risque de perdurer. La gr�ve d�une semaine est en effet reconductible, ce qui fait craindre le pire�