Les trabendistes occupant depuis plusieurs ann�es la rue Lamali d�un bout � l�autre ont �t� emp�ch�s de d�poser leurs marchandises il y a quelques jours par les forces de l�ordre casqu�es et arm�es de matraques et de lance-grenades. Leur d�localisation, qui restitue la voie publique � ses usagers, s�est toutefois d�roul�e sans incident notable hormis la tentative de dresser une barricade pr�s du stade du 1er- Novembre rapidement tenue en �chec. Cette rue centrale menant de l�avenue Abane-Ramdane vers le stade du 1er- Novembre et le campus central de Hasnaoua devenait quasi impraticable pour les milliers de pi�tons contraints de d�border sur la chauss�e, g�nant la circulation automobile. Ce n�est pas la premi�re fois, faut-il le rappeler, qu�une telle op�ration de salubrit� publique est men�e sur cette art�re, l�intervention des forces de s�curit� contre ce qu�il convient d�appeler les indus occupants survenant, d�habitude, suite � des incidents graves, vol et agression � l�arme blanche, mais les trabendistes saisissaient toutes les occasions possibles et imaginables pour r�investir les lieux en nombre de plus en plus grand, testant la volont� des autorit�s locales � intervenir. Cette partie du centre-ville devenait, avec le march� informel en face du stade du 1er-Novembre, ing�rable, une v�ritable plaie au c�ur de la ville, avec des autorit�s qui ne finissent pas de tergiverser sur l��vacuation des 2 endroits cit�s et sur le transfert plusieurs fois promis de tout ce monde vers des lieux plus appropri�s et r�glement�s. La derni�re id�e en date remonte � plus de 2 ans, il s�agissait d�installer, apr�s recensement, les gens originaires de la wilaya sur l�ancien site du march� de gros o� plusieurs projets ont vu le jour. On a aussi envisag� de r�aliser des march�s de proximit� qui auraient pu constituer une r�ponse � ce ph�nom�ne. Les citoyens se posent la question de savoir quand l�op�ration d�am�nagement prendra fin pour donner au chef-lieu sa place de vitrine de la r�gion. B. T. Le calvaire des acqu�reurs des 32 LSP d�Illoula ou Malou Les acqu�reurs des 32 logements LSP d�Illoula ou Malou, programme 2004, dont le march� a �t� r�sili� pour cause de non-respect des clauses contractuelles par le promoteur ne sont pas au bout de leurs peines. Le collectif repr�sentant 24 des acqu�reurs qui, dossier � l�appui, s�est rapproch� de notre r�daction pour tirer la sonnette d�alarme sur une attente qui n�a que trop dur� et qui risque de perdurer, selon eux, si la situation n��volue pas, s�interroge sur la lenteur exacerb�e de certains services administratifs pour donner suite au dossier, � savoir la d�signation d�un autre promoteur suite au jugement ex�cutoire rendu par la chambre administrative d�Alger ex�cut� tant par la Conservation fonci�re d�Azazga par sa publication et finalis�e par la direction des domaines de Tizi- Ouzou par son annulation d�finitive. C�est donc la lenteur dans l�application du processus de r�siliation sur la base du jugement d�annulation d�actes qui est d�sign�e du doigt par les acqu�reurs qui ont alert� toutes les administrations concern�es par le dossier. Pour seule satisfaction, ils enregistrent cette r�action du P/APW qui a saisi le wali de Tizi-Ouzou � travers une correspondance l�invitant � �tudier les voies et moyens permettant le lancement des travaux dans les d�lais les plus brefs apr�s les derniers d�veloppements qu�a connus le dossier notamment l�arr�t de la cour d�Alger du 2 mars 2009. Les acqu�reurs qui ont investi toutes leurs �conomies dans ce programme initi� par le pr�sident de la R�publique esp�rent une rapide reprise des travaux qui connaissent un retard record vu que le projet entam� en juillet 2004 avec un d�lai de r�alisation de 24 mois en est seulement � un ridicule taux de 15% d�avancement des travaux.