Le quartier des Genets, une véritable jungle dont les occupants dictent leur loi, les trottoirs de la rue de l'Hôpital et une partie de la chaussée sont occupés par les trabendistes, alors que l'autre partie de la route est devenu la propriété des "gérants des parkings sauvages " ! Livrant ainsi, les ambulances à destination du CHU, à elles-mêmes. C'est un véritable calvaire, celui, que connais actuellement la ville de Tizi-Ouzou centre ainsi qu'au niveau de la Nouvelle-ville. Décidément, tous les travaux d'aménagements effectués jusque-là par les responsables locaux de la commune du chef-lieu n'ont pas servi à grand-chose puisque la ville de Tizi-Ouzou croule toujours sous l'effet des interminables embouteillages. Ainsi, il est devenu souvent plus rapide de se déplacer à pied qu'à bord de son véhicule. Le plus étonnant dans cette histoire est que même après les heures de pointes le matin, où cet embouteillage peut être expliqué par le flux des travailleurs, a situation demeure inchangée. Rien que pour se déplacer du premier rond point, près de la poste de la ville vers le lieu-dit "La Tour", il va falloir passer plus d'une demi-heure. Pourtant, le tronçon en question, a moins de deux kilomètres ! C'est dire que le problème est trop complexe. Plusieurs institutions étatiques, notamment des banques, des directions de willaya, le CHU Mohamed Nedir, pas mal de commerces aussi, ainsi que l'université Mouloud Mammeri et la cité Hasnaoua, se trouvent sur cet axe routier, ce qui oblige les citoyens automobilistes de passer par là. Eux qui font tout pour l'éviter. Le malheur des usagers de la route principale de la ville de Tizi Ouzou s'accentue au niveau du carrefour du stade du Premier-Novembre où parfois, les voitures risquent de s'immobiliser pendant plus de trente minutes sans que les agents de la police chargés de l'ordre public n'interviennent. Fréquemment, on voit même des automobilistes qui descendent de leurs véhicules afin de tenter de réguler, tant bien que mal, la circulation. Ce carrefour est celui qui enregistre le plus grand flux de voitures au chef-lieu de la wilaya. Il fait la jonction de six chemins à grande utilisation. C'est pourquoi, la mise en service des feux de signalisations est plus qu'indispensable, si vraiment les responsables en charge de la gestion de la circulation routière ont envie de finir avec cette cacophonie. Depuis les événements de 2001, ces feux de signalisations n'ont pas été remis en service, rappèlent-on. Il faut aussi attirer l'attention des responsables locaux sur l'état du quartier des Genets, une véritable jungle dont les occupants dictent leur loi. Les trottoirs de la rue de l'Hôpital (officiellement rue Lamali), et une partie de la chaussée sont occupés par les trabendistes, alors que l'autre partie de la route est devenu la propriété des " gérants des parkings sauvages " ! Le petit bout de route qui reste, d'où passent quotidiennement des centaines d'ambulances transportant des malades dans un état grave est ainsi livré à lui-même. C'est dire que l'image de la circulation automobile au niveau de la ville de Tizi Ouzou est loin d'être décrite en bref. Le boulevard Abane Ramdane, celui dit des " Douze salopards " ainsi que l'axe routier menant vers la prison, sont autant de lieux qui connaissent aussi, la même situation précitée. Alors, aux autorités de la willaya d'intervenir, pour en finir avec cet embouteillage qui n'a que trop duré, et faciliter ainsi la vie quotidienne de celui qui, un jour a donné sa voix pour un quelconque élu.